Effet des interventions de promotion de l’activité physique pendant la grossesse sur les issues maternelles et fœtales
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Soutenance de thèse
- Public :
- TOUS
- Lieu :
- Campus de Moncton, local B206
Soutenance de thèse de doctorat recherche en sciences de la santé
Doctorante : Latifa Saidi
Membres du jury :
- Pr Christian Rochefort, président de jury
- Pr Mathieu Bélanger, directeur
- Pr Pierre Godbout, codirecteur (Université de Moncton)
- Pre Nancy Leblanc, membre externe au programme (Faculté des sciences infirmières, Université Laval)
- Pre Lucie Lemelin, membre externe à l’Université (Département des sciences infirmières, Université du Québec en Outaouais)
- Pr Saïd Mekary, représentant du doyen (Département de médecine de famille et de médecine d’urgence)
Résumé :
L’activité physique (AP) est associée à des bienfaits pour la femme enceinte et son fœtus. Toutefois, au Canada, moins de deux femmes sur dix respectent la recommandation de l’AP durant la grossesse. Cette thèse vise à examiner l’effet d’une intervention incluant l’éducation de l’infirmière et la prescription de l’AP de la part du médecin sur le gain de poids gestationnel (GPG) excessif, le diabète gestationnel (DG), l’hypertension gestationnelle (HTG) et la macrosomie. Nous avons réalisé une étude quasi-expérimentale pour comparer deux groupes de femmes enceintes qui ont fait leurs suivis de grossesse à la clinique obstétrique du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont de Moncton, Canada. Le groupe exposé à l’intervention a reçu le suivi standard supplémenté de l’éducation de l’AP durant la grossesse et d’une prescription médicale de l’AP et le groupe de comparaison a reçu les soins standards. L’intervention a été associée à une réduction du risque de développer le GPG excessif, une réduction du risque de développer la HTG et la macrosomie. L’éducation des infirmières et la prescription de l’AP ont été respectivement à la portée de 98% et 94% des femmes qui ont fait leur suivi à la clinique obstétrique. Les femmes enceintes avaient des perceptions positives concernant l’intervention. Quatre ans après l’implantation de l’intervention, les infirmières et les médecins ont continué à offrir l’intervention. L’éducation sur la pertinence de l’AP et la prescription de l’AP sont des interventions à considérer lors des soins maternels de routine afin de réduire les risques de complications de grossesse.