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Journée mondiale contre le cancer

Étudier le cancer sous tous ses angles à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke

Le Pavillon de recherche appliquée sur le cancer (PRAC), où est situé l'Institut de recherche sur le cancer de l'Université de Sherbrooke.
Le Pavillon de recherche appliquée sur le cancer (PRAC), où est situé l'Institut de recherche sur le cancer de l'Université de Sherbrooke.
Photo : UdeS

Quand on sait que le cancer peut prendre des dizaines de formes, l’alliance entre de multiples expertises prend tout son sens. En recherche fondamentale, translationnelle ou clinique, les membres de l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS) unissent leurs efforts pour étudier cette maladie sous tous ses angles.

Au total, ce sont 95 chercheuses et chercheurs qui, chaque jour, contribuent à d’innovants projets de recherche en lien avec la lutte contre le cancer, et ce, autant sous un aspect moléculaire, cellulaire, pharmacologique, clinique que psychosocial.

Une mission portée avec fierté

François-Michel Boisvert, professeur au Département de d’immunologie et de biologie cellulaire à la FMSS et directeur scientifique de l’IRCUS
François-Michel Boisvert, professeur au Département de d’immunologie et de biologie cellulaire à la FMSS et directeur scientifique de l’IRCUS
Photo : UdeS

Développer une recherche interdisciplinaire synergique et innovante pour réduire l’impact du cancer auprès des personnes qui en sont touchées, telle est la mission que s’est donnée l’IRCUS.

Cette journée est particulièrement spéciale pour l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke, où nous espérons, par nos efforts en recherche, pouvoir faire une différence dans la vie de milliers de Québécoises et de Québécois qui luttent contre cette maladie. Jour après jour, nous poursuivons nos travaux pour améliorer les traitements et pour en découvrir de nouveaux qui pourront concrètement aider les personnes touchées.

-François-Michel Boisvert, professeur au Département de d’immunologie et de biologie cellulaire à la FMSS et directeur scientifique de l’IRCUS

Des statistiques qui font sursauter

Les données et les projections associées au cancer démontrent à quel point cette maladie a de l’ampleur :

  • Le cancer est la 1re cause de décès au Canada.
  • Deux Canadiennes et Canadiens sur cinq développeront un cancer au cours de leur vie.
  • Au Canada, une personne sur quatre mourra du cancer.
  • En 2021, il était estimé que chaque heure, 26 personnes recevaient un diagnostic de cancer.

La nécessité de détecter le cancer rapidement

La rapidité à laquelle la maladie est détectée est souvent cruciale pour maximiser l’efficacité des traitements disponibles et, par le fait même, les chances de survie. Cet aspect n’est pas à négliger, sachant que le cancer est un fardeau pour la santé physique et psychologique des personnes atteintes, pour leurs proches et pour le système de santé.

L’enjeu est toutefois fortement relié à la disponibilité des outils de dépistage. D’autant plus que certaines méthodes diagnostiques sont souvent douloureuses, invasives et coûteuses, comme c’est le cas pour le cancer de la vessie, le 5e cancer le plus commun au Canada.

C’est précisément pour permettre à une équipe de recherche de concevoir un nouvel outil de dépistage du cancer de la vessie que la Fondation du CHUS lui a octroyé récemment un montant de 470 000 $. Claudio Jeldres, Martin Bisaillon et François-Michel Boisvert, professeurs à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, membres de l’IRCUS et chercheurs au Centre de recherche du CHUS, pourront ainsi concrétiser leur souhait de développer un test qui sera rapide, facile d’utilisation et performant.

Les impacts de la recherche

Grâce aux avancées et aux découvertes réalisées, les taux de mortalité par cancer diminuent depuis 1988, année qui a marqué un sommet en ce qui concerne le nombre de personnes qui sont décédées de la maladie.

Pour tous les types de cancer, la proportion de personnes encore vivantes cinq ans après le diagnostic n’était que de 55 % au début des années 90. Ce taux est maintenant estimé à 64 %, une augmentation non négligeable.

La recherche, porteuse d'espoir

Parmi les réalisations prometteuses de l’IRCUS, mentionnons :

Et de nombreux autre projets se préparent au moment où vous lisez ces lignes!

Un vaste choix de possibilités pour la communauté étudiante
En plus de collaborer avec toutes les facultés de l’Université de Sherbrooke, l’IRCUS offre plusieurs avenues aux étudiantes et étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études aux 2e et 3e cycles parmi les programmes d’études impliqués : biologie, biologie cellulaire, biochimie, chimie, génie électrique et informatique, génie mécanique, informatique, immunologie, mathématiques, microbiologie, pharmacologie, physiologie, physique, recherche en sciences de la santé et sciences des radiations et imagerie biomédical.


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