Dans cet article, l'auteure examine deux motifs récurrents traversant l'œuvre fictionnelle d'Anne Hébert. Ces motifs, que l'on pourrait considérer comme des patrons dynamiques, sont une main masculine retenant le corps d'une femme et un don d'objet d'une femme à une autre (bijou, vêtement, etc.). Tandis que le premier exprime la mainmise, la contrainte et l'appropriation dont les femmes sont l'objet dans l'économie patriarcale, le second semble suggérer la nécessaire solidarité dont les femmes doivent faire preuve entre elles pour contrer cette domination.