L'article se penche sur quatre fragments du recueil Un jardin dans la nuit (contes et poèmes) (2001) donnant la voix à des sujets minorés - une jeune femme, un ado, un enfant et un bébé -, figurés dans des situations banales du quotidien. Ces vignettes traduisent une poétique de l'ordinaire toute monettienne valorisant, sans jamais les idéaliser, les sujets vulnérables.