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Commentaires des diplômés

Après mon bac, j’ai aussi terminé une maîtrise en écologie végétale… obtenu un poste en environnement pour une ville et une permanence: dossiers environnementaux (bandes riveraines, milieux humides, mauvaises herbes, nuisances, etc.). Prête pour plus de défis, j’ai quitté pour une firme d’ingénierie conseil. Je suis maintenant professionnelle en environnement pour la firme, j’effectue des inventaires floristiques, je rédige des demandes de certificat d’autorisation auprès du Ministère du développement durable et de l’environnement et des parcs, j’effectue des études environnementales (évaluation, caractérisation et réhabilitation environnementales dans des dossiers de sols contaminés et je rédige des rapports. Aujourd’hui, je me sens accomplie dans mon domaine et chaque jour de nouveaux défis sont à relever. J’ai un très bon travail avec un salaire que jamais je n’aurais cru obtenir. Je crois que les finissants veulent trop rapidement le meilleur emploi dès leur sortie de l’université. J’ai commencé dans un emploi que je savais ne pas être ma place, acquis de l’expérience et une réputation, et j’ai attendu l’occasion et le travail que je voulais. Je crois que la clé du succès n’est pas de prendre le premier emploi disponible et de ne pas avoir peur de tester des domaines car souvent on y trouve sa vocation.

J’ai choisi d’étudier à l’Université de Sherbrooke pour deux raisons principales : l’université de taille moyenne, car toutes les ressources y sont mais elle est assez petite pour permettre un contact réel avec le corps enseignant. Étant originaire du Bas-du-Fleuve, je préférais la région de Sherbrooke aux plus grosses villes pour la qualité de vie et le coût des logements. J’ai eu raison mais j’y ai trouvé beaucoup plus que ça : j’ai entre autres apprécié les travaux pratiques (les « labos ») et tout le temps que le personnel qui nous assistaient nous consacraient. A la maîtrise puis au doctorat, j’ai trouvé un environnement d’études et de recherche vraiment stimulant et personnalisé : encore là une occasion d’apprendre et d’aller au bout de mes intérêts. Par la suite, j’ai travaillé dans le domaine privé (firme de génie conseil) puis j’ai poursuivi avec des études postdoctorales. En tout point, j’ai constaté que ma formation reçue à Sherbrooke m’avait très bien préparé pour ces emplois… J’ai maintenant mon propre laboratoire en microbiologie de l’environnement et j’enseigne la microbiologie industrielle et les biotechnologies. Ce que je retiens de l’Université de Sherbrooke à ce jour, c’est qu’il s’agit d’un milieu stimulant et généreux. Et la Ville de Sherbrooke, il s’agit d’un centre régional, donc on y retrouve une disponibilité intéressant de services et de commerces; un bel endroit pour étudier.

Je crois que ce qui démarque l’UdeS est l’enseignement personnalisé que l’on reçoit. Les portes de mes professeurs étaient toujours ouvertes pour discussions scientifiques ou autres… je dois dire que mon temps passé à Sherbrooke a été extraordinaire… Ma formation et la réputation des chercheurs de L’UdeS m’a permis de me trouver un emploi rapidement lorsque j’ai dû déménager à Montréal. Cela fait maintenant 9 ans que je travaille dans l’état du Kentucky en neuroscience… j’occupe le poste d’assistant directeur de la recherche…Continuez votre bon travail en éducation!

Suite à mon bac, je suis partie dans l’ouest canadien pour apprendre l’anglais. Je suis ensuite revenue faire une maîtrise en environnement. A partir de ce moment-là, je n’ai jamais arrêtée de travailler… firme de consultants : réhabilitation des sites contaminés... ensuite, avec quelques amis, on a débuté notre propre entreprise en étude de caractérisation et projet de réhabilitation des sites contaminés… puis responsable en environnement pour le projet hydroélectrique LG2A à la Baie James… et spécialiste en environnement pour des contrats de construction des centrales hydroélectriques… enfin directrice des affaires règlementaires (gestion des matières dangereuses pour l’est du Canada)… et maintenant, chef de protection environnement dans le cadre du projet Eastmain…

Je suis un « vieux de la vieille » 1ère promotion de biologie 1964, à la retraite et toujours actif avec le Centre Universitaire de Formation en Environnement (CUFE) et à la maîtrise en écologie internationale. J’estime avoir eu une carrière fructueuse et si c’était possible dans les années 60, 70, 80, 90 et 2000, alors pourquoi pas maintenant à l’aube de 2010?

Ex-professeur titulaire École Polytechnique
Ex-Chercheur à Environnement Canada
Ex-Chercheur au Centre de recherche Noranda
Ex-Biologiste à l’Aquarium de Montréal