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Conseillère en développement professionelle et ambassadrice OIQ

Stéphanie Thériault souhaite voir plus de femmes devenir ingénieures

Stéphanie Thériault, ingénieure et conseillère en développement professionnel à l'Université de Sherbrooke, a offert un atelier sur la profession d'ingénieure au Séminaire de Sherbrooke en compagnie de Catherine Véronneau, étudiante au doctorat en robotique et ingénieure chez Exonetik.
Stéphanie Thériault, ingénieure et conseillère en développement professionnel à l'Université de Sherbrooke, a offert un atelier sur la profession d'ingénieure au Séminaire de Sherbrooke en compagnie de Catherine Véronneau, étudiante au doctorat en robotique et ingénieure chez Exonetik.
Photo : Université de Sherbrooke | Maxime Picard

La représentativité des femmes en génie est un sujet qui tient à cœur à Stéphanie Thériault. C'est pourquoi elle n'a pas hésité une seconde à répondre à l'appel de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et de son programme Ambassadrices.

Les 5 et 6 février derniers, la conseillère en développement professionnel au Service des stages et du développement professionnel de l'Université de Sherbrooke s'est ainsi rendue au Séminaire de Sherbrooke afin d'initier adolescentes et adolescents à la profession d'ingénieure. Une activité organisée en collaboration avec Technocience Estrie.

Le programme Ambassadrices (OIQ) s’inscrit dans le cadre de l’initiative 30 en 30 d’Ingénieurs Canada, qui vise à ce que 30 % des nouveaux membres de l'organisme soient des femmes, et ce, d'ici 2030.

«Quand je suis entrée à l'Université de Sherbrooke, les femmes ne représentaient que 10% de la population étudiante en génie. J'ai eu la chance de ne pas avoir de problème d'intégration lorsque j'ai commencé ma carrière, mais en tant que conseillère en développement professionnel, j'ai été confrontée à plusieurs cas où c'était plus difficile pour les femmes», raconte Stéphanie Thériault, qui était accompagnée au Séminaire par Catherine Véronneau, étudiante au doctorat en robotique et employée chez Exonetik, une entreprise sherbrookoise.

«Pour influencer les filles et leur donner le goût de la profession d'ingénieure, il faut leur démontrer comment nous contribuons à faire progresser la société, au bénéfice de toute la population», ajoute la diplômée en génie mécanique à l'UdeS.

Cette dernière a animé un atelier scientifique de 60 minutes où les élèves devaient construire différents abris pour des abeilles qui sont confrontées à une série de dangers depuis plusieurs années : perte d’habitat, parasites et utilisation de pesticides. Les jeunes devaient utiliser la démarche de l'ingénieur pour réaliser la mission qui leur était proposée.

«Les jeunes ont beaucoup aimé l'expérience. J'espère en avoir convaincue quelques unes», termine Stéphanie Thériault.