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La lutte contre la Covid-19

Les étudiants et étudiantes en sciences infirmières de l’UdeS mobilisées pour soutenir le réseau de la santé

Peu de gens le savent, mais les étudiantes et étudiants en sciences infirmières de l’UdeS sont très souvent des professionnels en exercice.  Au cours des derniers mois, elles et ils ont joué un rôle essentiel dans le réseau de la santé en prêtant main-forte dans les hôpitaux et les CHSLD.

La très grande majorité de nos étudiantes et étudiants en sciences infirmières, qu’ils soient au 1er ou au 2e cycle, se mobilise jour après jour auprès des patientes et patients pour assurer la continuité des soins en ce temps de pandémie, souligne Patricia Bourgault, vice-doyenne à l’École des sciences infirmières. Elles et ils arrivent à combiner leurs études et à soutenir le réseau de la santé dont ils sont partie prenante. Leur engagement et leur audace face à la crise de la COVID-19 sont remarquables et se font, souvent, au détriment de leurs propres intérêts. Leur apport essentiel se doit d’être souligné et reconnu! Ils auront développé des compétences inédites dont les personnes sous leurs soins bénéficieront assurément.

La situation est exceptionnelle et les étudiantes et étudiants nous permettent de soutenir le réseau, témoigne le doyen-associé en Montérégie, Jacques-Philippe Faucher. Je vois à quel point ils sont empathiques et compétents : une chance que nous les avons avec nous. Je leur dis merci!

Depuis le printemps, nos étudiantes et nos étudiants sont très présents dans le réseau de la santé et plusieurs ont vu leur parcours universitaire chamboulé, expliquent Pr Hugo Carignan et Pre Marie-Claude Jacques, respectivement directeur et directrice du programme de 1er cycle à Sherbrooke et à Longueuil. Nous sommes impressionnés par leur professionnalisme face à cette situation inédite. Elles et ils sont résilients et s’engagent auprès des patientes et patients pour donner un coup de main très précieux. Nous sommes très fiers de nos étudiantes et étudiants!

Je ne peux passer sous silence tout le travail acharné du corps professoral et du personnel de l’École des sciences infirmières, mentionne le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Dominique Dorion. Les ajustements presque hebdomadaires au programme d’enseignement garantissent la qualité de la formation tout en permettant aux apprenants de soutenir le réseau. Merci!

Trois visages de nos étudiantes et étudiant

Elles sont des mères, ils sont des pères, parfois des aidants naturels, des conjointes, des conjoints, qui jonglent avec leur parcours d’étude et leur horaire de travail.

Corinne Labé, mère, étudiante au baccalauréat en sciences infirmières, cheminement initial et infirmière

Corinne Labé
Corinne Labé
Photo : Fournie

Corinne est heureuse d’être étudiante au programme de baccalauréat en sciences infirmières, cheminement initial au Campus de Longueuil. Dans cette période hors de l’ordinaire, elle avoue faire de nombreux apprentissages, miser sur le positif et n’hésite pas à s’investir jour après jour dans son travail. Cette mère de famille se fixe des objectifs et les relève! Et c’est le modèle qu’elle souhaite être pour ses enfants. Elle a choisi la profession infirmière parce qu’elle aime aider les autres : elle veut être là pour les autres.

Corinne fait son stage en oncologie à l’Hôpital Charles-Lemoyne à Longueuil. « Face à ce qui arrive, je me pose beaucoup de questions. Je pense à celles et à ceux qui sont déjà là, auprès des patients, et j’ai le sentiment que je dois les aider, il ne faut pas les laisser tomber. » Corinne voit bien que les équipes soignantes sont essoufflées et elle prête main-forte à cet effort sans précédent sans hésitation. C’est ce qui la motive.

Justen Mills, étudiant au baccalauréat en sciences infirmières, cheminement formation intégrée, infirmier à l’urgence et membre de l’équipe des trousses médico- légales

Justen Mills
Justen Mills
Photo : UdeS - Martin Blache

Avant de compléter son dec en soins infirmiers, Justen a débuté une formation en paramédique. Rapidement, il a réalisé qu’il aimait être en contact avec les patients : il a choisi les soins infirmiers pour redonner et pour soutenir les autres. À une époque, il a lui-même été patient et cela l’a profondément marqué. Il a expérimenté les qualités nécessaires pour être un bon infirmier.  « Être infirmier me permet des moments privilégiés avec les autres. Pour certains, j’ai eu la chance de côtoyer des patients et les membres de leur famille dans les dernières minutes de leur vie et pour d’autres dans leurs toutes premières minutes de vie. Et c’est ça qui a de bon dans ma profession, c’est ce qui fait que je me consacre à cette profession| »

Justen carbure à l’adrénaline! Attiré par des domaines hors hospitalier, son rêve est de travailler dans des conditions extrêmes, soit dans le Grand Nord ou encore infirmier de vol. Il a choisi le programme de l’UdeS puisqu’il y trouve, selon lui, le meilleur cheminement en soins critiques.

Annie-Laurence Duval-Martin, étudiante à la maitrise, assistante de recherche et infirmière pivot FMSS

Annie-Laurence Duval-Martin
Annie-Laurence Duval-Martin
Photo : UdeS - Martin Blache

Quand elle était petite, Annie-Laurence était littéralement tombée dans les sciences infirmières. Inspirée par ses parents, qui sont tous les deux dans la profession, elle aimait les sciences et les relations sociales et trouvait dans la profession infirmière le meilleur des deux mondes.

Aujourd’hui elle apprécie les nombreuses possibilités de la profession, la recherche en sciences infirmières et la collaboration professionnelle. Son passage aux soins intensifs, le printemps dernier, a été marquant pour elle et lui a permis de devenir une meilleure infirmière. « Dès le 13 mars, j’ai su que je devais m’impliquer. La première vague n’a pas été de tout repos, mais j’avais décidé de voir cela comme une opportunité, comme une possibilité de me développer professionnellement à vitesse folle. Même si certains jours je trouvais ça difficile, je me disais, on va s’en sortir. Y’a eu des arcs-en-ciel de couleurs et j’en ai dessiné des grises aussi. Mais aujourd’hui, ça va mieux! »

Bien qu’elle reconnaisse que le contexte actuel n’est pas plus facile, elle continue son implication et travaille comme infirmière pivot pour la FMSS. Elle informe, elle rassure et répond aux questions des gens de la FMSS sur la Covid-19. Et si tout se passe bien, elle prévoit terminer ses études pour le printemps 2021.


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