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Nouvelles infrastructures de recherche en santé

1 M$ pour acquérir des équipements de pointe

L'Université de Sherbrooke reçoit une contribution de plus d'un million de dollars pour acquérir des équipements et des infrastructures de recherche dans le domaine de la santé. Les subventions pour l'achat de ces technologies de pointe proviennent en proportion équivalente de la Fondation canadienne pour l'innovation et du gouvernement du Québec. Trois professeurs de la Faculté de médecine et des sciences de la santé ainsi qu'un professeur de la Faculté des sciences bénéficient de cet octroi.

Serge Marchand, du Département de chirurgie, dotera ses laboratoires d'équipements psychophysiques et électrophysiologiques, une approche novatrice pour établir le profil des patients atteints de douleur chronique. Les travaux qu'il mène au Centre de recherche Étienne-Lebel du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke permettront d'étudier le système nerveux central et son rôle dans l'apparition et le maintien de la douleur chronique.

À la Faculté des sciences, un nouveau laboratoire de recherche se spécialisera dans l'endocrinologie moléculaire, sous la direction de Nicolas Gevry. Le biologiste mène des recherches visant à mieux comprendre les troubles des systèmes endocriniens, qui jouent un rôle important dans l'apparition de diverses maladies, notamment le cancer du sein et l'obésité.

Jean-Bernard Denault, du Département de pharmacologie, ajoutera de l'infrastructure nécessaire à ses recherches de haut niveau sur le cancer. Il étudie les mécanismes régissant l'activation et la régulation des caspases, des enzymes qui permettraient de développer des thérapies curatives ou préventives contre les cancers. Cette famille d'enzymes est impliquée dans plusieurs autres facettes de la biologie humaine, y compris les maladies infectieuses de même que le développement et l'éducation du système immunitaire.

Enfin, Sheela Ramanathan, du Département de pédiatrie, poursuivra des recherches liées à une protéine appelée GIMAP5, qui contrôle les niveaux de calcium cellulaire. Les connaissances générées pourraient être utiles pour développer de nouvelles stratégies de traitement des maladies auto-immunes et certains types de leucémie.