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Journée internationale des femmes... en science!

À l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes, l’équipe du magazine Research Features est allée à la rencontre de 19 femmes issues du domaine de la recherche scientifique. La professeure Isabelle Dionne fait partie du groupe de chercheuses qui ont accepté de partager leurs travaux et leur réalité de travail en tant que femmes de sciences. Publiée en ligne, Research Features s’est donné comme mission de « faire tomber les barrières entre les écrits scientifiques et le grand public, qui souhaite comprendre et apprendre ».

Nous avons voulu célébrer le fantastique travail mené par les femmes du monde entier et souligner l'importance d'une main-d'œuvre diversifiée. Nous nous sommes aussi penchés sur les défis auxquels font face les chercheuses.

Les femmes que nous présentons dans ce numéro travaillent dans divers domaines de recherche et nous espérons que leurs histoires inspireront la prochaine génération de chercheuses et chercheurs. Nous voulons également reconnaître que le domaine de la recherche n'a pas encore atteint le niveau d'égalité que nous aimerions tous voir. Pour ce faire, et discuter des solutions possibles, nous avons sondé les opinions de nos chercheuses sur deux questions clés : Pourquoi pensez-vous que les femmes sont toujours sous-représentées dans le monde de la recherche scientifique? Que faut-il faire pour y remédier?

Parmi les chercheuses qui se sont prêtées au jeu se trouve Isabelle Dionne, professeure et doyenne de la Faculté des sciences de l’activité physique de l’Université de Sherbrooke. La kinésiologue est par ailleurs titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les recommandations d’exercice pour un vieillissement en santé. Vous pouvez lire ses réponses dans l’article ci-bas.

Notre équipe de rédaction s’est aussi prêtée au jeu : nous avons demandé à Isabelle de répondre à deux questions de notre cru, et voici le résultat. Bonne lecture!

UdeS : Comment assumez-vous votre rôle en recherche en tant que femme?

« Par les commentaires que je reçois, je crois que je suis devenue, malgré moi, une inspiration pour plusieurs jeunes femmes qui sont intéressées par une carrière en recherche. C’est tant mieux si, en tant que femme en science, on devient des modèles,  mais je n’ai pas la prétention d’agir dans ce but. J’ai le même conseil pour toute personne qui souhaite faire de la recherche : suivre sa passion, se faire confiance et s’entourer. Ça demeure une carrière exigeante, mais si ces trois conditions sont réunies, le parcours est franchement gratifiant. »

Comment vivez-vous le rôle de chercheuse dans un milieu majoritairement masculin?

« En toute honnêteté, je n’ai jamais vécu de problème dû au fait que je sois une femme; je ne me suis jamais arrêtée à cela. Je ne crois pas non plus que cela ait été un obstacle. Reste que ma vision des choses peut parfois être différente de celle des hommes. J’ai toujours senti que mon angle d’approche, qu’il s’agisse d’aborder un problème ou de développer une nouvelle idée, était complémentaire à celui de mes collègues masculins. Je suis d’avis que cette complémentarité permet d’enrichir les discussions et les réflexions. En ce sens, l’apport des femmes en science est indéniable et il faut déployer des moyens pour accroitre leur nombre. »


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