3e Rencontre du Conseil franco-québécois de coopération universitaire
Enrichir la formation et la recherche par l'entremise des partenariats France-Québec
Photo : Michel Caron
Le Conseil franco-québécois de coopération universitaire a tenu sa 3e Rencontre annuelle à l’Université de Sherbrooke les 4 et 5 octobre. Réunissant les acteurs de la coopération des deux pays, la rencontre avait notamment pour but de dresser un bilan des deux premières années de fonctionnement du conseil créé en 2008, en plus d’aborder ses perspectives de développement pour les deux prochaines années. Outre différentes présentations liées au financement d’activités de recherche et de formation, une discussion a offert des regards croisés sur les tendances dans la gouvernance universitaire chez nous et en France.
En présence de la consule générale de France à Québec, Hélène Le Gal, du maire de Sherbrooke Bernard Sévigny, ainsi que des coprésidents français et québécois du Conseil franco-québécois de coopération universitaire, Marc Gontard de l’Université de Rennes et Mario Laforest de l’UdeS, la rectrice Luce Samoisette a accueilli les participants à la cérémonie d’ouverture.
«D’égal à égal»
«On le sait, l’amitié qui lie la France et le Québec dans plusieurs domaines s’est exprimée de manière très tangible dans le monde universitaire, a déclaré la rectrice. Si, à l’origine de nos jeunes universités québécoises, notre relation s’établissait davantage dans une perspective de soutien de la France à notre développement, le développement de nos universités permet maintenant une relation d’égal à égal. Aujourd’hui, de part et d’autre, nous cherchons à enrichir nos offres de formation à travers les partenariats que nous développons. Le succès indéniable de la mobilité étudiante entre la France et le Québec, à tous les cycles d’études, constitue une preuve du succès de ces partenariats.»
La rectrice a évoqué les nombreux partenariats de recherche mis en place entre des équipes universitaires françaises et québécoises qui constituent des lieux d’excellence pour la formation de chercheuses et de chercheurs. «La hausse du nombre de demandes de cotutelles de thèse entre la France et le Québec témoigne éloquemment de la valeur de ces partenariats», a poursuivi la rectrice.
Citant quelques projets majeurs de partenariat stratégique entre l’UdeS et des universités françaises, Luce Samoisette a particulièrement souligné celui établi avec les établissements d’enseignement supérieur de Montpellier et de la région du Languedoc-Roussillon, mentionnant la tenue, du 6 au 8 octobre, des 3es Rencontres scientifiques universitaires Sherbrooke-Montpellier, l’une des plus importantes réunions universitaires franco-québécoises à se tenir au Québec.
Partenariats à l’UdeS
Au cours de la rencontre du Conseil franco-québécois de coopération universitaire, un atelier était consacré à la présentation de projets financés lors des concours 2009 et 2010.
À titre d’exemple, le professeur Martin Lepage, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, a présenté les grandes lignes du projet de collaboration entre l’UdeS et l’Université de Bordeaux 2. Ce projet porte sur l'imagerie du métabolisme cérébral dans le cadre de la maladie d'Alzheimer. Le professeur Lepage a souligné l'importance du financement du Conseil franco-québécois de coopération universitaire pour initier cette collaboration où l'expertise de Sherbrooke en matière de tomographie d'émission par positrons sera jumelée à l'expertise de Bordeaux en analyse d'image par résonance magnétique. La somme de ces efforts permettra de mieux comprendre le lien entre le développement de la maladie d'Alzheimer, la consommation de glucose par le cerveau et la consommation d'oméga-3 dans la diète des gens.
Par ailleurs, Sébastien Lebel-Grenier, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures de la Faculté de droit, a participé à un atelier présentant des projets conjoints de formation France-Québec. Les étudiantes et étudiants en droit de l’UdeS peuvent participer à des échanges avec la France, notamment en vertu d’ententes bilatérales conclues par la Faculté de droit avec certaines universités françaises, dont Montpellier I, Aix-Marseille III, ainsi que Grenoble.
Durant la rencontre, des ateliers spécifiques relatifs aux financements complémentaires à ceux du Conseil franco-québécois de coopération universitaire ont été tenus et s’affichent maintenant comme des outils utiles à la communauté universitaire franco-québécoise.