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Du 22 au 26 mars

Une semaine pour éclairer les enjeux actuels en recherche sociale

Le professeur Paul Morin (avant-dernier) est entouré de Ginette Boyer, Michel DesRoches, Paule Simard et Jean-Francois Allaire, pour le projet du Tableau de bord estrien en développement des communautés.
Le professeur Paul Morin (avant-dernier) est entouré de Ginette Boyer, Michel DesRoches, Paule Simard et Jean-Francois Allaire, pour le projet du Tableau de bord estrien en développement des communautés.
Photo : CAU

Enjeux sociaux en milieu rural, difficultés pour les jeunes adultes peu scolarisés de trouver du travail, un projet pour susciter l’engagement social de jeunes du secondaire, les liens entre l’habitation et la santé mentale. Voilà quelques exemples de thèmes qui feront l’objet de discussions et de conférences dans le cadre de la 2e Semaine de la recherche sociale, du 22 au 26 mars à Sherbrooke. Plusieurs professeurs et étudiants chercheurs de l’UdeS prendront part à l’une ou l’autre des huit demi-journées de cette semaine. Les personnes intéressées pourront assister gratuitement à l’événement, à condition de réserver avant le 16 mars (voir le lien en fin de texte).

Orchestrée par le Centre affilié universitaire du CSSS-IUGS, que dirige le professeur Paul Morin, du Département de service social, la semaine permettra de faire le point sur l’état de la recherche et d’outiller les participants avec des approches novatrices et des expériences terrain pertinentes. «Comme la mission première d'un centre affilié universitaire est de contribuer au développement de la recherche sociale dans une optique de transfert de connaissances, cette semaine constitue pour nous une occasion priviligiée de faire le point et de diffuser nos travaux», dit le professeur Morin.

Plusieurs chercheuses et chercheurs rattachés aux facultés des Lettres et sciences humaines, d’Éducation ainsi que de Médecine et sciences de la santé seront présents. Des personnalités partageront aussi des expériences menées ailleurs au Québec et dans le monde.

Huit demi-journées bien remplies

Comme l’an dernier, professeurs, étudiants et chercheurs pourront partager leurs travaux récents lors de la Semaine de la recherche sociale, du 22 au 26 mars.
Comme l’an dernier, professeurs, étudiants et chercheurs pourront partager leurs travaux récents lors de la Semaine de la recherche sociale, du 22 au 26 mars.
Photo : Michel Caron

Le lundi 22 mars, en avant-midi, le thème de la ruralité sera à l’honneur. Trois expériences à succès seront présentées, afin de démontrer que malgré la rareté des ressources, les disparités démographiques et les aléas économiques, la ruralité s’active en expérimentant des modèles de développement inédits. Suivra une table ronde portant sur les nouveaux enjeux de la ruralité et les alternatives à explorer. En après-midi, des conférenciers feront le point sur le projet de Tableau de bord des communautés de l’Estrie, dont la mise en œuvre est en cours.

L’avant-midi du 23 mars sera consacré à la situation des jeunes adultes non diplômés en situation de précarité. Plusieurs d’entre eux ont du mal à s’intégrer dans une société où les savoirs occupent une place déterminante. Des intervenants présenteront des recherches récentes liées à ces enjeux. En après-midi, le projet de Cité-école développé par la polyvalente Louis-Saint-Laurent sera présenté. Dans cette école de la MRC du Haut-Saint-François, l’éducation à la citoyenneté et l'engagement social des jeunes sont soutenus par différents acteurs, afin d’encourager la persévérance scolaire et l’implication des jeunes dans leur communauté. La présentation mettra en relief la réaction des jeunes face à ce projet.

Le 24 mars, le thème de l’intervention de quartier occupera les participants réunis en avant-midi. Le projet d’intervention de quartier vise à joindre les populations vulnérables qui ne viennent pas cogner aux portes du réseau de services sociaux. Ce sera l’occasion de faire le point sur les bons coups et les enjeux actuels de cette intervention de proximité. La thématique de l’après-midi cherchera à transformer des connaissances en action, afin d’améliorer les pratiques d’intervention et de gestion au sein du CSSS-IUGS. Bien qu’il soit difficile d’intégrer de nouvelles informations dans la pratique quotidienne, les conférencières proposeront des pistes pour y arriver.

La dernière journée, celle du vendredi 26 mars, proposera des présentations sur des clientèles spécifiques. L’avant-midi traitera de l’importance de l’habitation en vue du rétablissement en santé mentale. À la lumière d’une expérience sherbrookoise, ainsi que du modèle innovateur Clé en main développé à Québec, la rencontre prévoit des discussions sur différentes façons de contribuer au rétablissement des personnes par l’entremise de l’habitation.

Enfin, le vendredi après-midi sera consacré à l’importance de fournir des services adaptés à des populations spécifiques, composant certains sous-groupes qui sont plus difficiles à joindre et à desservir : les populations anglophones et les personnes judiciarisées, comme les personnes itinérantes, font partie de ces sous-groupes. Le rapprochement entre les services disponibles et les besoins de la population ainsi que la mise sur pied de stratégies d’intervention spécifiques seront abordées par les intervenants.

Le Centre affilié universitaire de Sherbrooke est l'un des six que compte le Québec, mais il est le seul à l'extérieur de Montréal et la capitale. Il regroupe des chercheuses et chercheurs intéressés à bonifier les pratiques sociales pour améliorer la qualité de vie des gens qui bénéficient du soutien des CSSS.

Pour en savoir plus sur la programmation de la Semaine de la recherche sociale, les intervenants présents et les personnes-ressources, ou pour réserver, veuillez récupérer le programme en cliquant le lien ci-dessous.