Le Département de philosophie se démarque
L’Agence universitaire de la francophonie honore Sébastien Charles
Des liens étroits avec des universités européennes des programmes d’échange pour professeurs et étudiants, des collaborations dans de nombreuses publications et une participation à plusieurs colloques internationaux : manifestement, le Département de philosophie est des plus actifs et sait se démarquer au sein de la communauté scientifique francophone. À cet égard, l’Agence universitaire de la francophonie a récemment décerné au professeur Sébastien Charles l’un de ses prestigieux Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs 2006, volet sciences humaines et sociales. Ce prix couronne ses réalisations académiques et souligne son engagement en faveur de la francophonie. Le professeur Charles œuvre particulièrement dans les domaines de la philosophie moderne et de la philosophie contemporaine, et poursuit des recherches sur un concept neuf, celui d’hypermodernité.
Une approche transnationale
Les postes que Sébastien Charles a occupés ou occupe présentement au sein de la Faculté de théologie, d’éthique et de philosophie, notamment vice-doyen à la recherche, directeur du Laboratoire sur la pensée moderne et responsable des cycles supérieurs en philosophie, l’ont amené à comprendre de l’intérieur le rôle crucial du réseautage international dans la recherche et l’enseignement. Tout comme ses collègues du Département, il accorde beaucoup d’importance aux rapprochements internationaux, et cela transparaît dans les multiples projets et partenariats qu’il a conduits avec des chercheuses et chercheurs tant nationaux qu’internationaux, en particulier en Europe et en Amérique du Sud.
Dans ses travaux sur l’hypermodernité, qui traitent entre autres des excès de notre monde contemporain au niveau politique, technoscientifique ou économique, le professeur Charles cherche à penser les problèmes de façon multidisciplinaire et transnationale : « Les enjeux propres à l’hypermodernité sont tout à la fois problématiques et globaux, ce qui fait que nous avons besoin d’une réflexion partagée sur la question, qui tienne compte des expériences et des réflexions du Nord et du Sud », a-t-il déclaré à ce propos. Nul doute que cet aspect a su séduire le jury du Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs.
La francophonie au premier plan
L’agence universitaire de la francophonie est présente dans près de 74 pays. Elle s’est donné pour mission de construire et de consolider un espace scientifique francophone. Les Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs ont pour objectif de souligner la reconnaissance scientifique internationale acquise par une chercheuse ou un chercheur. Les quatre lauréats, répartis dans les volets sciences et médecine et sciences humaines et sociales, recevront les prix de cette 3e édition des prix scientifiques de la francophonie en décembre, à Montréal.