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Programme de professeures invitées et professeurs invités

Conjuguer des expertises internationales pour travailler sur les sites d’enfouissement

De gauche à droite : Luther Shelubale, Pierre Ollivier-Lamarque, Virginie Simard, Alexandre Cabral, Tarek Abichou, Mauro Duarte de Oliveira
De gauche à droite : Luther Shelubale, Pierre Ollivier-Lamarque, Virginie Simard, Alexandre Cabral, Tarek Abichou, Mauro Duarte de Oliveira
Photo : Fournie

Le professeur Alexandre Cabral, du Département de génie civil et de génie du bâtiment de la Faculté de génie, travaille depuis plusieurs années en collaboration avec des collègues qui proviennent des quatre coins du monde. Toujours à la recherche de moyens de développer des partenariats internationaux et d’amener ses projets de recherche à un niveau supérieur grâce à l’expertise de collègues étrangers, il n’a pas hésité à participer au Programme de professeures invitées et professeurs invités de l’Université de Sherbrooke. C’est ainsi qu’il a reçu, à l’automne 2019, Tarek Abichou, professeur en génie civil et en génie environnemental de la Florida State University.

Un parcours similaire, des visions différentes

Tous deux ingénieurs civils de formation, les professeurs Cabral et Abichou ont des parcours et des expertises très semblables. Leurs recherches portent sur les sites d’enfouissement, l’émanation des gaz fugitifs, les sols non saturés et les écoulements non saturés.« Même si on voyait des choses de façon un peu différente, on a toujours travaillé dans les mêmes domaines. », mentionne Alexandre Cabral. Cette similarité les a menés à réaliser certains projets ensemble, dont celui sur lequel ils se sont concentrés lors du séjour d’Abichou à Sherbrooke, qui étudie les entrées d’eau dans les sites d’enfouissement.

Les deux professeurs se connaissaient déjà avant le lancement du projet : « On lisait les publications l’un de l’autre, on savait dans quel domaine l’autre travaillait. » Ils se sont rencontrés en 2014, lorsque Alexandre a invité Abichou en tant que membre du jury pour une thèse de doctorat, ce qui leur a permis d’apprendre à mieux se connaître et de se découvrir des intérêts communs. Les deux professeurs ont par la suite perdu contact, en raison de leurs horaires respectifs très chargés. C’est en 2017, lorsque le projet sur lequel ils collaborent présentement est né, qu’Alexandre a ressenti le besoin de faire appel à Abichou.

Mieux se comprendre

Le séjour du professeur Abichou à Sherbrooke a surtout permis de solidifier le projet et d’en accélérer considérablement le rythme. Pour Alexandre Cabral, accueillir un collègue venu d’ailleurs, qui a souvent des visions différentes des nôtres, permet aussi de trouver de nouvelles solutions à certains problèmes. En travaillant ensemble, les professeurs ont également appris à mieux se comprendre et à travailler plus efficacement ensemble, ce qui est autant bénéfique pour le projet que pour les étudiants et pour leur collaboration à long terme.

On a un lien aujourd’hui beaucoup plus fort, je dirais même un lien d’amitié.

Durant son passage à l’UdeS, Tarek Abichou a également eu la chance de donner un cours de trois heures et de passer beaucoup de temps avec les étudiants du professeur Cabral. Il a su créer avec eux un lien très solide et durable, qui est, selon le professeur Cabral, très avantageux :

Pour moi, ça a été très important qu’il développe ce lien-là [avec mes étudiants].

Certains étudiants sont d’ailleurs encore en contact et continuent de collaborer sur le projet, qui se poursuit.

Pour Alexandre Cabral, le Programme est une facilitation pour les collaborations internationales qui permet à l’UdeS de profiter de l’expertise de professeurs de très haut calibre. Il croit fermement qu’il s’agit d’une opportunité à saisir, surtout pour les jeunes professeurs, puisque c’est un coup de pouce ponctuel qui pourrait les aider à développer des partenariats porteurs pour le futur.



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