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Nouveau programme

L’Université de Sherbrooke innove en créant un doctorat en sciences de l’activité physique

Photo : UdeS

L’Université de Sherbrooke fait preuve d’innovation en créant son premier doctorat en sciences de l’activité physique (Ph. D.), lequel met l’accent sur l’approche interdisciplinaire en recherche. Piloté par la Faculté des sciences de l’activité physique, ce nouveau programme offert à temps complet accueillera sa première cohorte en septembre 2018. Il est déjà possible de déposer une demande d’admission.

Il s’agit du premier doctorat dans le domaine des sciences de l’activité physique au Québec à faire de l’approche interdisciplinaire une finalité de formation. Les étudiantes et étudiants de ce programme développeront un esprit d’ouverture aux exigences des fondements des diverses disciplines qui s’appliquent aux sciences de l’activité physique, telles que la biomécanique, la physiologie, l’apprentissage moteur, la psychologie, la nutrition, la pédagogie et bien d’autres. Ils intègreront de façon cohérente les diverses disciplines de recherche, allant de la recherche fondamentale à la recherche appliquée, en vue de générer les savoirs requis pour développer des interventions efficaces auprès des individus et des populations.

En plus d'être spécialisées dans un secteur spécifique, les personnes diplômées de ce programme se démarqueront par leur capacité à situer leurs travaux de recherche dans une perspective interdisciplinaire et par leur solide compétence dans la gestion d’équipes intersectorielles.

L’innovation par l’interdisciplinarité

« L’interdisciplinarité est la force de notre faculté », fait valoir la professeure Isabelle Dionne, doyenne de la Faculté des sciences de l’activité physique. Elle regroupe des professeures et professeurs évoluant autant en recherche fondamentale qu'en recherche appliquée et provenant de toutes les sphères des sciences de l’activité physique, dont la kinésiologie et le vieillissement, la neuromécanique et l’ergonomie ainsi que l’intervention éducative en activité physique et santé. Ce contexte favorise l’émergence de projets innovants développés en combinant plusieurs champs d’expertise.

Pour les doctorantes et doctorants, il s’agit d’un net avantage. « L’approche interdisciplinaire est considérée comme étant la plus efficace pour répondre aux problématiques en santé, puisqu’elles sont complexes et doivent être abordées sous plusieurs angles à la fois par l’investissement de divers experts », précise la doyenne. Le fait de pouvoir aborder la recherche ainsi conférera certainement une position enviable aux diplômées et diplômés de ce doctorat, qu’ils poursuivent une carrière en milieu universitaire, en milieu privé, en institut de recherche ou au sein de tout autre organisme gouvernemental ou paragouvernemental en santé et en éducation.

L’inactivité physique : un enjeu de recherche majeur

« Les conséquences de l’inactivité physique sont inquiétantes et malgré les efforts d’éducation et de promotion, la population reste largement inactive. Les sciences de l’activité physique jouent un rôle de premier plan pour répondre à de nombreuses problématiques de l’heure en santé. Il faut donc former davantage de chercheuses et chercheurs afin de développer des stratégies efficaces pour appuyer les spécialistes sur le terrain, tels que les kinésiologues et les enseignants en éducation physique et à la santé », explique la doyenne. Dans un contexte où l’on cherche à réduire les coûts et l’engorgement du système de santé, alors que la population est vieillissante et insuffisamment active physiquement, la société a besoin plus que jamais d’équipes de recherche en sciences de l’activité physique.


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