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26 mai 2019
Éloïse Hardy

Acfas 2019

Quand les journalistes font face aux fake news

Photo : Michel Caron - UdeS

Le pape derrière Trump en 2016, les frontières canadiennes entre les mains de l’ONU, Noël blanc bannie des stations de radio : fake news. Peut-être y avez-vous cru; peut-être même les avez-vous partagées. Mais les journalistes québécois, eux, s’en sont abstenus. Zoom sur ces spécialistes, « de bons remparts contre les fake news et le chaos », avec Mathieu-Robert Sauvé.

La crédibilité dans la peau

« Vous achetez Le Devoir, La Presse ou Le Journal de Montréal. On vous y annonce que le Canadien a gagné hier. Si vous découvrez que l’équipe a plutôt perdu, le média aura, lui, probablement perdu un client », explique Mathieu-Robert, qui s’intéresse à la question depuis 2 ans, pour sa maîtrise en communication.

Tout repose sur la crédibilité du média et celle du journaliste.

Parfaits, alors, les journalistes? Loin de là : seuls ceux des bandes dessinées portent la cape ou le costume de lycra. Ceux du Québec sont… eh bien, humains. « Et l’erreur l’est aussi. Les journalistes se trompent, parfois. Certains ont même consciemment berné leurs lecteurs. Ces gens-là sont renvoyés. »

Cette crédibilité si vitale est inscrite jusque dans leur mission.

La première responsabilité des médias d’information, c’est de chercher la vérité. Une fake news ne passe pas la rampe d’une salle de presse.

Mathieu-Robert Sauvé, étudiant à la maîtrise en communication
Mathieu-Robert Sauvé, étudiant à la maîtrise en communication

Photo : fournie

Une affirmation forte qui ne sort pas du chapeau de Mathieu-Robert… Dans le cadre de sa maîtrise, il a sondé 143 journalistes du Québec et réalisé 6 entretiens dirigés. Devant une information inédite, les journalistes et, à plus forte raison, les chefs de pupitre la vérifient. Si elle se révèle inexacte, ils l’écartent. « Avec la fake news, l’inverse se produit. Plus elle est fausse et plus elle est partagée, plus l’auteur en créera une semblable le lendemain », déplore l’étudiant.

Quand, dans les médias traditionnels, une erreur survient malgré tout, un rectificatif la corrige le plus vite possible. Certains effacent complètement l’article de leurs archives.

Mais où s’arrête l’erreur? Où commence la fake news?

La fake news, une nage en eaux troubles

La définition d’une fake news dépend… du dictionnaire que vous consultez : elle ne fait pas encore consensus, ni en anglais ni en français. D’ailleurs, dans cette langue, les traductions proposées varient aussi. Mathieu-Robert, lui, parle d’« infausse ».

Les essentiels de la fake news
Les essentiels de la fake news

Photo : UdeS

Et il priorise trois critères pour l’identifier :

  • la fausseté,
  • le mode de diffusion,
  • l’intention.

L’intention n’est pas toujours claire : mince est parfois la limite entre humour et malveillance. Mathieu-Robert utilise l’exemple des auteurs derrière Le Journal de Mourréal et le World News Daily Report (WNDR).

Des contenus à double tranchant
« Quand l’article du Journal de Mourréal sur Anne-Marie Dussault en pleine aventure avec Gaétan Barrette est sorti, beaucoup de gens ont souri : invraisemblable, et pourtant possible… Je crois sincèrement que l’intention des créateurs était juste d’amuser le public. Mais ils ont provoqué un bouleversement dans la vie émotive de certaines personnes.

Confrontés à ça, ils ont choisi de retirer la nouvelle. L’intention n’était donc pas malveillante, au départ. C’est très drôle, Le Journal de Mourréal! La plupart des nouvelles sont bien faites.

Quand le procès contre Québecor a rendu l’aventure Journal de Mourréal périlleuse, les créateurs ont lancé le WNDR, un site de fausses nouvelles international. Ils ont eu un succès incroyable sur les réseaux sociaux. De plus, la décision de la juge Micheline Perrault en faveur de Québecor condamne le nom “Journal de Mourréal”, désormais inutilisable...

Les auteurs de ce qui était un amusement public gèrent maintenant un site sérieusement discutable. »

Discutable, le WNDR? Pourquoi discutable?

Les fake news, c’est de la désinformation. Plus on est désinformés, moins on prend de bonnes décisions collectives.

Pour Mathieu-Robert, l’élection de Trump et le Brexit sont des exemples criants d’un chaos basé sur une information erronée. Y en a-t-il plus proches de nous?

Aucune campagne électorale ni consultation publique québécoise n’a déraillé à cause des fake news. Au Québec, on est un peu à l’abri, pour l’instant.

Le Québec, moins vulnérable

Ici, les gens sont encore très attachés aux médias traditionnels. « TVA, aux dernières élections, a battu des records de cotes d’écoute. La Presse continue de faire le plein de lecteurs. Le Devoir est en assez bonne position… Quand on sonde le Québec, on réalise qu’il s’informe encore beaucoup sur les médias traditionnels », explique Mathieu-Robert.

La langue est aussi un atout… Un marché de 8 millions de personnes intéresse moins les grands producteurs de fake news, qui publient plutôt du contenu en anglais. Le Québec a donc été assez épargné. Jusqu’ici.

Il y a eu des fake news ici et là. Par exemple, des groupes d’extrême droite ont recours à ces méthodes. Mais elles n’ont pas eu beaucoup de conséquences, grâce aux médias traditionnels.

Des remparts aux pieds d’argile

Oui, les médias sont consultés par la population du Québec… Mais ils sont aussi de plus en plus difficiles à financer.

Journaliste, c’est une profession qui disparaît à petit feu : un modèle d’affaires inadapté, la fermeture des salles de presse régionales, une chute des inscriptions dans les programmes de formation… Mais c’est aussi une des seules professions qui vise à propager une information exacte.

Les journalistes sont essentiels à la démocratie, pour celui qui paraphrase René Lévesque : « Être bien informé, c’est être libre. »

Il évoque plusieurs solutions à la crise des médias, comme une loi contre les fake news, à l’image de ce qui s’est fait en France, ou un financement gouvernemental. Cette dernière mesure soulève plus l’adhésion des journalistes québécois que la première, qui poserait des risques d’entrave à la liberté d’expression. Une aide aux médias, oui, mais pas à n’importe quel prix…

Juste le temps qu’ils trouvent un modèle d’affaires viable. Seuls les médias indépendants de toute forme de pouvoir exercent leur travail de façon rigoureuse.

Plus facile à souhaiter qu’à faire… L’aide fédérale de 595 millions annoncée par Justin Trudeau tarde à se rendre aux coffres des médias, car le gouvernement « s’interroge encore sur la meilleure façon de la répartir ».

De toute façon, pour Mathieu-Robert et les journalistes qu’il a sondés, la vraie réponse est encore ailleurs.

Tout repose sur l’éducation aux médias. Pourquoi payer quand nous trouvons du contenu gratuit sur Facebook ou Twitter? Pour la qualité… Pour bien assumer notre fonction de citoyen, il faut connaître le monde qui nous entoure, de façon fiable. Les médias d’information, c’est une richesse collective.

Mathieu-Robert Sauvé présentera ses résultats entre 13 h et 15 h 30, le lundi 27 mai 2019, sous le sujet Variations sur le même thème : défis et expériences à l’ère numérique, au 87e congrès de l’Acfas.

Informations complémentaires

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