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Maîtrise de professionnalisation en écologie appliquée

Dix mois au Mexique pour vivre l'écologie

Mélissa Niravong, étudiante à la maîtrise de professionnalisation en écologie appliquée, À Chetumal, au Mexique.
Mélissa Niravong, étudiante à la maîtrise de professionnalisation en écologie appliquée, À Chetumal, au Mexique.
Photo : Fournie par Mélissa Niravong

La Faculté des sciences a demandé à Mélissa Niravong de relater ses expériences et apprentissages lors de sa session d’études et son stage au Mexique, dans le cadre de sa maîtrise de professionnalisation en écologie appliquée – cheminement de double diplomation avec la maîtrise en environnement. La Faculté suivra Mélissa sur son compte Facebook au cours de l'hiver et de l'été 2020. Elle présente ci-dessous ce projet de d'études :

Dans le cadre de ma maîtrise en écologie internationale, je déménagerai au Mexique pour les dix prochains mois. Cette immersion dans un pays hispanophone me permettra d’améliorer mon espagnol rapidement. C’est avec beaucoup d’excitation que le vendredi 4 janvier, j’embarquais dans l’avion à destination de l’expérience d’une vie.

Mes quatre premiers mois au Mexique seront consacrés à mon échange étudiant. J’explorerai les écosystèmes du sud du pays en faisant un « road trip » avec mes collègues à l’établissement public de recherche scientifique ECOSUR situé dans la ville de Chetumal. Récifs coralliens, forêts tropicales et divers autres paysages m’attendent. C’est avec trois autres Québécois – qui, eux aussi, ont décidé d’embarquer dans l’aventure d’un échange à l’international – que je partagerai mes joies et mes peines. De plus, les dix étudiants hispanophones qui étaient en échange à l’Université de Sherbrooke la session passée sauront me guider dans ma nouvelle ville d’accueil.

Mes six derniers mois au Mexique, quant à eux, seront dédiés à mon stage. Ce dernier s’effectuera dans la région de la Lagune de Términos avec l’entreprise Planalto. Celui-ci aspire à restaurer une zone forestière de 325 hectares dans l’enceinte d’un ranch écologique. Cette zone a été dégradée par le passé par l’exploitation intensive du Bois de Campêche (Haematoxylum campechianum), puis par la conversion des forêts en pâturages pour l’élevage bovin. Mon stage consiste donc à comparer les coûts et les avantages de trois méthodes de restauration – la nucléation, l’enrichissement sous-couvert et la régénération naturelle assistée – envisagées pour un futur programme de restauration à faibles coûts.

Enfin, je viens tout juste d’arriver à Chetumal et je compte profiter du beau temps, de la vue sur la mer depuis mon hôtel et des tacos à 10 pesos (moins d’un dollar canadien). C’est en levant ma Michelada – une boisson mexicaine à base de bière, de lime, de sel et de sauce piquante – que je porte un toast à une session scolaire fructueuse sous le soleil de Chetumal. ¡Salud!, comme on dit ici.