Aller au contenu

Des nouvelles de la Clinique en environnement

Accompagner les initiatives environnementales de la communauté afin de contribuer à une société plus responsable

L’équipe de l’automne 2019 du Campus principal à Sherbrooke est composée de Julien Mussard, Audrey Rochon, Catherine Gaulin et Lucille Doiron, tous à la maîtrise en environnement.

L’équipe de l’automne 2019 du Campus principal à Sherbrooke est composée de Julien Mussard, Audrey Rochon, Catherine Gaulin et Lucille Doiron, tous à la maîtrise en environnement.

Que ce soit pour documenter une problématique ou pour obtenir de l’aide afin de démarrer un projet, les étudiantes et étudiants offrent gratuitement des services d’information, de soutien et de partage des connaissances adaptés à chacune des demandes. Les étudiants effectuent les recherches nécessaires pour orienter les clients vers différentes options, notamment les ressources professionnelles les mieux adaptées pour collaborer à leur projet, les étapes à suivre, les organismes impliqués et les règles ou normes à respecter.

Voici quelques projets provenant de la communauté sur lesquels l’équipe de la Clinique en environnement, du Campus principal à Sherbrooke, a eu la chance de travailler durant l’automne.

S’assurer de faire plus de bien que de mal

Audrey Rochon, quant à elle, a collaboré avec l’équipe d’ingénieurs à l’origine de Hoola One Technologies Agissant de manière similaire à un aspirateur, la technologie développée aspire les grains de sable et les matières à proximité, filtre le tout et retourne le sable décontaminé dans son environnement initial. Outre le développement de la technologie, l’équipe se questionne quant aux impacts potentiels de celle-ci sur les écosystèmes littoraux. Bien que les microplastiques soient retirés de l’environnement, les impacts potentiels que peut avoir la perturbation causée par l’aspiration ne sont pas connus. L’objectif principal du mandat consiste donc à caractériser les composantes d’un écosystème littoral sableux typique et à identifier les impacts potentiels de l’utilisation de la technologie Hoola One sur ce milieu en vue de formuler des recommandations pour mitiger ces impacts.

En quoi ce projet sera-t-il bénéfique?

« Il permet d’amorcer une réflexion quant aux impacts potentiellement négatifs de cette technologie et de s’assurer que ceux-ci ne soient pas plus grands que les impacts positifs associés à l’enlèvement des microplastiques de l’écosystème. Ainsi, l’équipe d’Hoola One démontre son sérieux envers la protection de l’environnement », observe Audrey.

Établie sur deux campus, celui de Sherbrooke et celui de Longueuil, la Clinique en environnement offres ses services principalement aux citoyens, mais aussi aux organismes et aux entreprises.

Préserver la qualité des eaux d’un lac

À la demande de l’Association des eaux et des berges du lac Boissonneault, Julien Mussard, a réalisé une étude pour la mise en place d’une station de lavage de bateau. L’objectif est de prévenir l’implantation de plantes exotiques envahissantes. Plusieurs étapes devaient être réalisées pour répondre à la demande : évaluer la faisabilité technique et économique d'une station de lavage au lac, analyser les différentes options possibles, proposer une tarification pour que le projet s'autofinance, identifier les éléments essentiels à faire apparaître dans le règlement pour rendre systématique l’utilisation de la station de lavage par les usagers du lac et, finalement, créer un feuillet d’information pour le lancement du projet.

Est-ce que ce projet fera une différence durable?

« Totalement, affirme Julien, ce projet va permettre de prévenir l'introduction du myriophylle à épis dans le lac, une plante exotique envahissante. De plus, la tarification a été calculée pour que ce soit raisonnable. Au niveau environnemental, on assure la protection de la qualité des eaux du lac. Au niveau social, on préserve la beauté du lac et de ses différents usages. Enfin, au niveau économique, le projet s'autofinance. »

Mieux calculer ses émissions de CO2

Catherine Gaulin a assisté l’organisme Aménagement forestier coopératif des Appalaches qui souhaitait améliorer son calculateur en ligne Compensation CO2 Québec. Cet organisme offre de planter des arbres pour compenser les émissions de gaz à effet de serre des particuliers. L’objectif principal du mandat consiste à analyser l’outil de calcul d’émissions de GES afin de proposer des mises à jour et améliorations pour en faciliter l’usage et en augmenter la précision.

Quelles seront les retombées de ce projet?

« Le calculateur, indique Catherine, permet d’informer et sensibiliser les utilisateurs à leurs émissions de GES ainsi que de financer les projets de séquestration de la coopérative. Ce projet permettra d’assurer que les résultats du calculateur soient précis et exacts. Il améliorera également l’expérience utilisateur et rendra l’outil compréhensible et informatif pour tous, même des débutants. »

Réduire la pollution lumineuse nocturne

Les membres et collaborateurs du Centre de recherche sur la pollution lumineuse du Cégep de Sherbrooke.
Les membres et collaborateurs du Centre de recherche sur la pollution lumineuse du Cégep de Sherbrooke.

Lucille Doiron, à la demande du Centre de recherche sur la pollution lumineuse du Cégep de Sherbrooke, s’est impliquée dans l’élaboration d’un dossier de candidature afin d’obtenir une certification sur l’intégrité lumineuse du parc du Mont-Bellevue. La certification visée se nomme l'Urban Night Sky Place et permet de reconnaître les efforts de réduction de la pollution lumineuse dans des endroits près des centres urbains. Afin de se conformer aux critères d'éligibilité de la certification, de plus grands efforts de sensibilisation à la pollution lumineuse devront être réalisés par la Ville de Sherbrooke et, plus particulièrement, à proximité du Mont-Bellevue.

Quel est le bénéfice recherché avec ce projet?

« Réduire l'éclairage extérieur la nuit permet la diminution des impacts néfastes de la luminosité artificielle sur la faune et la flore ainsi que sur l'horloge biologique interne des êtres humains. Ce projet permet de reconnaître les efforts de sensibilisation pour l'intégrité nocturne du Centre de recherche du Cégep », souligne Lucille.


Informations complémentaires