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Grâce à un financement de 19,9 M$

Améliorer les services de santé pour les femmes et les filles au Mali

La ministre Marie-Claude Bibeau était fière d’annoncer un investissement important en santé lors de son passage à l’Université de Sherbrooke. On la voit ici entourée de plusieurs collaborateurs de l’UdeS (notamment de la FLSH et de la FMSS), du Cégep Saint-Jérôme, du ministère du Développement international et du Centre de coopération internationale en santé et développement.
La ministre Marie-Claude Bibeau était fière d’annoncer un investissement important en santé lors de son passage à l’Université de Sherbrooke. On la voit ici entourée de plusieurs collaborateurs de l’UdeS (notamment de la FLSH et de la FMSS), du Cégep Saint-Jérôme, du ministère du Développement international et du Centre de coopération internationale en santé et développement.
Photo : Martin Blache - UdeS

L’accès à des services de santé de qualité pour les femmes et les filles au Mali sera grandement amélioré grâce à un financement important du gouvernement du Canada. La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, était de passage à l’Université de Sherbrooke pour annoncer l’octroi d’une somme de 19,9 M$ de dollars au cours des cinq prochaines années au projet Communautés locales d’enseignement pour les femmes et les filles en santé (CLEFS).

Ce projet sera mis en œuvre par le Centre de coopération internationale en santé et développement (CCISD), en partenariat avec le Cégep de Saint-Jérôme et l’Université de Sherbrooke. Grâce à l’appui fédéral, CLEFS permettra d’améliorer l’accès à des soins de santé adaptés aux besoins des adolescentes de 15 à 19 ans et des femmes, notamment en ce qui a trait aux droits sexuels et reproductifs, en optimisant la qualité des formations offertes aux professionnels de la santé et en augmentant le nombre de formateurs sensibilisés à l’égalité des genres.

Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead

Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead


Photo : Martin Blache - UdeS

La ministre Marie-Claude Bibeau a procédé à l’annonce au nom de la ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, Maryam Monsef :

Cette initiative est une excellente occasion de favoriser le partage d’expertise entre les professionnels de la santé et l’établissement d’un système de santé au Mali qui va tenir davantage compte de l’égalité des genres. Donner aux femmes et aux filles l’accès à des soins de santé améliorés leur permettra d’avoir un meilleur contrôle sur leur corps et sur leur vie, ce qui leur donnera les moyens de réaliser leur plein potentiel. 

Un projet mobilisateur en santé

Le professeur Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke
Le professeur Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke
Photo : Martin Blache - UdeS

Le recteur de l’Université de Sherbrooke, le professeur Pierre Cossette, se réjouit de la pérennité de ce projet mobilisateur en santé, qui a un impact direct sur la vie de milliers de personnes :

Nous éprouvons une grande fierté à l’UdeS d’être partie prenante du projet CLEFS, car il s’agit d’une illustration de notre capacité collective de réellement changer le monde. Notre contribution, qui permet de former des professionnels de la santé bien implantés dans leur milieu, est un exemple éloquent de la noble mission de l’enseignement supérieur, puisqu’il s’agit d’un partenariat exemplaire misant sur l’expertise de chacun.

La mise en place de structures d’accueil pilotes sécuritaires pour les femmes enceintes et pour les survivantes de violences basées sur le genre, de même que l’élaboration et la mise en œuvre de campagnes d’éducation sexuelle complète auprès des adolescentes et  adolescents ainsi que sur la masculinité positive auprès des hommes et des garçons font également partie de la mise en œuvre du projet.

Dr François Couturier, directeur du projet à l’UdeS et responsable de l’appui au développement international en santé à l’Université de Sherbrooke

Dr François Couturier, directeur du projet à l’UdeS et responsable de l’appui au développement international en santé à l’Université de Sherbrooke


Photo : Martin Blache - UdeS

Le Dr François Couturier, directeur du projet à l’UdeS et responsable de l’appui au développement international en santé à l’Université de Sherbrooke, œuvre depuis des années en médecine de famille auprès des populations vulnérables, afin de rejoindre les femmes, les filles adolescentes et leurs enfants :

Le Mali vit, particulièrement depuis l’année 2012, des moments difficiles. Soutenir la santé, l’éducation et la promotion des droits des femmes et des filles, dans ces moments de grande difficulté, c’est ériger des piliers de solidarité, d’humanisme et de résilience, pour tenir et reconstruire. 

Aller plus loin, ensemble

Le projet CLEFS se fonde sur plusieurs des acquis et bonnes pratiques du projet DÉCLIC, auquel la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) a notamment collaboré entre 2010 et 2018.

Étant donné le caractère interdisciplinaire du projet, des professeurs, chercheurs et professionnels du Département de psychologie et de l’École de politique appliquée de la Faculté des lettres et sciences humaines collaboreront avec l’équipe de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à la mise en œuvre de CLEFS. Ce projet représente une véritable opportunité de collaboration interfacultaire.  Il permettra également à plusieurs étudiants de 1er, 2e et 3e cycles provenant de différents programmes de participer à des projets de recherches et par la bande d’être exposés aux réalités du développement international.

Le projet Communautés locales d’enseignement pour les femmes et les filles en santé (CLEFS), en bref : 

- Mise en œuvre : Centre de coopération internationale en santé et développement, en
  partenariat avec le Cégep de Saint-Jérôme et l’Université de Sherbrooke.

- Financement du gouvernement fédéral de 19,9 M$ sur 5 ans.

- Vise l’amélioration des soins de santé primaires et de la santé sexuelle et de la
  reproduction et ses droits connexes des femmes et des filles du Mali.

- Offrira une formation de qualité à plus de 2 800 professionnels de la santé dans les
  régions de Bamako, de Kayes, de Koulikoro, de Ségou et de Sikasso.

- Bénéficiera à plus de 500 000 personnes, majoritairement des filles et des femmes
  maliennes.

- Renforcera la capacité des gestionnaires responsables de la gestion des ressources
  humaines du gouvernement malien à améliorer le rendement du système de santé.


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