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Portrait étudiant

Mohamed Hadj Ali : le visage affable de l'accueil des nouvelles et nouveaux étudiants internationaux

Mohamed Hadj Ali
Mohamed Hadj Ali
Photo : UdeS - Michel Caron

Le visage souriant de Mohamed Hadj Ali s’avère un repère rassurant pour les nouvelles et nouveaux étudiants internationaux de l’UdeS. Dans le cadre de son travail à l’Agence des relations internationales (ARIUS) et au Bureau de la registraire, l’étudiant d’origine franco-tunisienne, lui-même arrivé ici en 2016 pour entreprendre des études de premier cycle, accueille et renseigne maintenant celles et ceux qui viennent d’ailleurs. Portrait d’un étudiant à l’affabilité et au dévouement exemplaires, qui s’est véritablement pris d’affection pour le Québec, la région estrienne et l’Université de Sherbrooke.

Dès son premier contact avec les Cantons-de-l’Est, Mohamed est d’emblée séduit par les grands espaces et les aménités de la nature. Nous sommes alors en 2015, et, après une première année dans une grande école d’ingénieurs française, ses parents lui offrent le voyage en raison de ses excellents résultats scolaires. Ces vacances estivales de deux semaines sont l’occasion de découvrir les principaux attraits de la province et, surtout, de confirmer son intérêt de venir étudier à Sherbrooke.

Je suis comme tombé en amour avec la région, avec la nature. J’ai adoré, c’était très beau. Ça m’est resté en tête, à mon retour en France. J’avais envie de venir y étudier, de connaître un autre système scolaire.

De Lille à Sherbrooke

S’il est d’abord tenté par un programme d’échange étudiant de quelques mois en génie, il réalise toutefois que les études dans ce domaine ne le motivent pas outre mesure et qu’il souhaite explorer de nouveaux horizons. Après avoir rencontré l’équipe de conseillers de l’ARIUS dans une tournée à Lille, près de sa ville natale, il décide de faire le grand saut et de déposer une demande d’admission au baccalauréat en informatique de gestion. Par la suite, il bifurquera vers le certificat en administration des affaires, plus près de son intérêt pour la gestion des technologies d’affaires. L’excellence de son dossier académique lui permettra ensuite d’accéder au baccalauréat en administration des affaires.

L’éducation ici est plus adaptée à la manière dont j’apprends. Le côté plus pratique, développer des compétences pendant les études qui seront utiles sur le marché du travail, ça me plaît beaucoup.

Une aisance naturelle à aider autrui

Dans les locaux de l'Agence des relations internationales (ARIUS), Mohamed Hadj Ali accueille les nouvelles et nouveaux étudiants internationaux.
Dans les locaux de l'Agence des relations internationales (ARIUS), Mohamed Hadj Ali accueille les nouvelles et nouveaux étudiants internationaux.
Photo : UdeS - Michel Caron

Avant d’entamer ses études à l’UdeS, Mohamed reçoit, à l’instar des personnes nouvellement admises dans les programmes, une invitation du Bureau de la registraire à joindre un groupe de discussion en ligne destiné à soutenir les étudiantes et étudiants dans les démarches administratives précédant leur arrivée ici. Après avoir complété aisément les différentes étapes précédant son inscription, il remarque que plusieurs futurs confrères et consœurs ont davantage de difficulté à s’y retrouver. Il se met alors à répondre de manière spontanée aux questions récurrentes et à partager sa propre expérience d’étudiant admis. L’exactitude et la justesse de ses réponses sont rapidement remarquées par l’équipe modératrice du groupe de discussion. À son arrivée à Sherbrooke, il est invité à joindre les rangs à titre d’animateur dans le groupe.

Par la suite, son professionnalisme et ses aptitudes relationnelles lui permettront de décrocher deux emplois sur le campus : guide ambassadeur lors des Portes ouvertes et préposé à l’accueil des étudiantes et étudiants internationaux.

Je ne cherchais pas nécessairement à travailler, mais j’adore aider, et ça me permet de créer des liens, de faire connaissance. C’est très intéressant.

Alors que la conciliation études-travail peut représenter un véritable défi, Mohamed a constaté que l’ajout de quelques heures de travail à son horaire a contribué à sa propre réussite. Il a même vu ses notes augmenter.

S’aérer l’esprit, ça fait du bien! Être trop dans les études tue les études. Il faut un équilibre, avoir des activités autour.

Un appui familial indéfectible

Polyglotte − il parle français, anglais, allemand, ainsi qu’un dialecte tunisien, − celui qui est arrivé à Sherbrooke à 21 ans a beaucoup voyagé. Que ce soit en Europe ou, plus récemment, aux États-Unis, ce cadet d’une famille de quatre, est le seul, à l’instar de son père, à avoir autant vu de pays.

Mon père est arrivé en France à 16 ans. Il a vécu l’immigration, tout comme moi en arrivant ici.

L’intégration de Mohamed en terre estrienne s’est très bien déroulée, la ville de Sherbrooke étant très multiculturelle et l’université accueillant de larges effectifs étudiants provenant de partout dans le monde.

Mes parents ont toujours été derrière moi et m’ont toujours soutenu dans mon projet de venir étudier ici. Ça m’a aidé de sentir leur appui. Je les sens très fiers.

Cette fierté sera très palpable à l’occasion de la prochaine collation des grades, puisque Mohamed, qui complètera son baccalauréat en avril prochain, compte bien recevoir son diplôme en compagnie de ses parents. Avant de possiblement poursuivre des études de maîtrise à l’École de gestion, il souhaite acquérir de l’expérience sur le marché du travail ici, dans le domaine de la gestion et des technologies d’affaires.



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