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28e édition des Jeux de génie du Québec

Sherbrooke, 1er pour une deuxième année consécutive

Délégation sherbrookoise qui a participé à la 28e édition des Jeux de génie du Québec
Délégation sherbrookoise qui a participé à la 28e édition des Jeux de génie du Québec
Photo : Pierre Yves Laroche-Voltaic Photographie S.E.N.C.

À la conquête d’un maximum de territoires, vous devrez déposer un ou plusieurs drapeaux dans les socles prévus à cet effet sur un parcours défini. Ces drapeaux doivent être transportés par une machine robotique à partir de mâts se trouvant sur cette route ainsi qu’avec des bannières déjà sous votre contrôle. Le défi que vous devrez relever consistera à laisser votre marque sur un maximum de territoires que vous parcourrez à la manière de Attila Le Hun, Alexandre Le Grand, Jules César, Gengis Khan et Moctezuma. Voilà entre autres ce qu’ont accompli de futurs ingénieurs de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Ils ont reconquis la mythique coupe des Jeux de génie du Québec pour une deuxième année consécutive en terminant au premier rang du classement général de la 28e édition des Jeux de génie du Québec qui se tenait du 3 au 7 janvier dernier, à l’Université de Laval à Québec.

« Notre délégation s’est démarquée lors de cette compétition à tous les niveaux, remportant au passage les compétitions académiques de génie électrique et de génie civil, ainsi que la compétition de débats oratoires et la prestigieuse épreuve de la Machine », raconte fièrement, Charles Lanoie, étudiant en génie civil et président de la délégation sherbrookoise des Jeux de génie du Québec 2018. Il ne suffit pas de performer seulement au niveau technique pour bien surmonter les obstacles de la profession d’ingénieur, il faut aussi avoir un bagage de connaissances sociales et culturelles, ce que les Sherbrookois ont démontré avec aplomb.

Afin de bien tirer leur épingle du jeu lors d’une telle rencontre au sommet de futurs ingénieurs provenant d’horizons différents, les participants seront amenés à tisser des liens avec d’autres futurs ingénieurs, créer des alliances et surmonter des épreuves, le tout dans un esprit de fraternité et d’entraide.

La délégation sherbrookoise s’est aussi démarquée dans les compétions académiques en génie mécanique, génie chimique et génie informatique, ainsi que dans l’épreuve de conception majeure et en improvisation où elle a occupé le deuxième rang. Finalement, Sherbrooke a terminé troisième dans la compétition « Génie en herbe ».

La machine robotique

L’épreuve maîtresse des Jeux de génie, la machine robotique, a attiré un bon nombre de visiteurs. Elle consiste en un défi lancé trois mois avant la compétition où les étudiantes et étudiants doivent fabriquer une machine robotique autonome et intelligente qui surmontera diverses épreuves lors d’un parcours donné. La fabrication de cette machine nécessite la formation d’équipes interdisciplinaires qui devront investir beaucoup de temps afin d’en arriver à un prototype des plus compétitif.

Cette année, l’objectif principal du défi consistait en la conquête de territoires sur un parcours défini. Au départ, les diverses civilisations se trouvent dans le camp de base et possèdent deux drapeaux préfabriqués. Afin de conquérir le monde, vous devrez gambader dans la prairie, surmonter les obstacles du désert, grimper la montagne, récolter les ressources de la forêt, traverser un mur et aller sur la lune pour y planter un drapeau. La machine robotique devra être contrôlée par un pilote « empereur » unique au moyen d’un dispositif sans fil et/ou une intelligence artificielle. Cependant, le pilote « empereur » n’a aucun contact visuel direct avec le parcours.

Historique des jeux

En 1990, un groupe d’étudiantes et étudiants en ingénierie de l’Université Laval créent les Jeux de génie du Québec, une compétition interuniversitaire dont l’objectif est de permettre aux étudiante et étudiants des facultés et écoles de génie des quatre coins de la province de se côtoyer dans un esprit de franche camaraderie. Plus de 500 étudiants provenant de onze facultés de génie au Québec et même de l’Université d’Ottawa répondent annuellement à l’appel lancé par la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie du Québec (CREIQ)