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Témoignage de soutien à la famille

La cohorte DIPIA 2017-18 prend le nom de Raif Badawi

La cohorte DIPIA 2017-18.
La cohorte DIPIA 2017-18.

Photo : Université de Sherbrooke

Depuis quelques années, les nouvelles cohortes du cheminement de maîtrise en droit international et politique internationale appliqués (DIPIA) s’attribuent un nom de cohorte, en l’honneur d’une personne ayant accompli de grandes choses au niveau national ou international.

Cette année, la cohorte de 19 étudiantes et étudiants provenant de différentes universités québécoises, ainsi que du Burkina Faso, a choisi un nom lourd de sens : Raif Badawi.

« Notre cohorte étant composée d'étudiants venant du BAC en sciences politiques et du BAC en droit, le but était d'aller chercher un militant qui défendait une cause qui nous rejoignait tous. De façon assez naturelle, le nom de Raif Badawi fut proposé non seulement en raison de son combat pour la liberté d'expression et les droits de la personne, mais également pour son courage et en soutien à celui de sa famille qui souffre de son absence depuis maintenant plus de 5 ans », ont affirmé les représentantes de la cohorte, Julia Poulin et Ariane Joazard-Bélizaire.

Au-delà de leur domaine d'études qui traduit leur grand intérêt pour les questions touchant la défense des droits de la personne et de la justice, la cause de Raif Badawi les touche particulièrement puisque la communauté sherbrookoise accueille ses enfants et son épouse. « Cet élément de proximité rappelle à quel point la liberté d'expression et le partage d'opinions diverses, fortement encouragées chez les étudiants dans le milieu universitaire, sont pour nous des droits acquis alors qu'à même notre communauté, une famille sherbrookoise d'adoption combat pour faire respecter ces droits fondamentaux », ajoutent-elles.

Suivant une proposition de la Faculté de droit, on se rappellera que l’Université de Sherbrooke a décerné, en juin dernier, un doctorat d’honneur institutionnel à Raif Badawi.


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