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Enquête Relance 2014

L'Estrie, premier lieu d'emploi des diplômés de l'UdeS

Deux ans après la diplomation, 94 % des bacheliers travaillent en lien avec leur formation.
Deux ans après la diplomation, 94 % des bacheliers travaillent en lien avec leur formation.
Photo : Université de Sherbrooke

L’Estrie continue d’être la région où travaille le plus grand nombre de diplômées et diplômés de l’Université de Sherbrooke. Quelque 26 % des récents diplômés occupent un emploi dans la région alors que l’effectif étudiant de l’UdeS compte environ 15 % d’Estriens, ce qui confirme l’excellent pouvoir d’attraction de l’Estrie. Toujours en ce qui a trait au lieu de travail choisi, la région de Montréal suit de près avec 25 % et la Montérégie avec 18 %.

Voilà l’une des statistiques mises en lumière par l’enquête Relance 2014, menée auprès des diplômées et diplômés de l'année 2012 de l’Université de Sherbrooke. Cette étude biennale vise à connaître leur situation de travail ou d’études un an et deux ans après l’obtention de leur grade. L’Université de Sherbrooke est la seule institution à mener une telle enquête d’envergure.

« Cet outil d’information vital apporte un grand soutien aux démarches d’orientation de nos étudiantes et étudiants, explique la vice-rectrice aux études, la professeure Lucie Laflamme. L’enquête permet notamment d’évaluer comment les diplômés se placent sur le marché du travail, après combien de temps ils ou elles se trouvent un emploi, quelles sont les études supérieures entreprises et dans quelles régions ils résident deux ans après l’obtention de ce diplôme. »

Faits saillants

Deux ans après leur diplomation, 83,5 % des titulaires d’un baccalauréat avaient un emploi à temps plein, dans une proportion de 94 % en rapport avec leur formation. De plus, en cumulant les emplois à temps partiel et à temps plein, la proportion de bacheliers ayant un travail atteint 94 %. Le placement est tout aussi impressionnant chez les titulaires d’une maîtrise : 90 % des répondants avaient un emploi à temps plein et 85 % d’entre eux travaillaient dans leur domaine d’études.

Autre bonne nouvelle, le délai d’obtention d’un premier emploi à temps plein après des études de baccalauréat est relativement court pour un bon nombre de diplômés. En effet, 63 % d’entre eux obtiennent ce premier poste en moins de trois mois.

Les salaires des bacheliers sont également plus élevés que ceux obtenus lors de la précédente enquête. En 2014, 57 % des répondants ont reçu un salaire de 45 000 $ et plus par année comparativement à 46 % en 2012.

La maîtrise et le doctorat ont la cote! Plus du tiers des bacheliers poursuivent des études supérieures.
La maîtrise et le doctorat ont la cote! Plus du tiers des bacheliers poursuivent des études supérieures.
Photo : Université de Sherbrooke

D’autre part, il y a une forte progression depuis 2008 d’étudiants qui poursuivent des études supérieures après l’obtention de leur diplôme de 1er cycle. En 2014, 36 % d’entre eux ont déclaré que les études étaient leur seule ou principale occupation, comparativement à 26 % en 2012, 24 % en 2010 et 22 % en 2008.

Ratio hommes-femmes

Dans la présente étude, les femmes composent la majorité des cohortes de diplômés aux 1er et 2cycles, soit 56 %. On note cependant une hausse constante de la fréquentation scolaire des hommes dans les programmes de 1er et 2e cycles, passant de 37 % en 2010, puis de 41 % en 2012, pour atteindre 44 % en 2014. Par conséquent, l’écart se réduit entre les taux de diplomation des femmes et des hommes.

Enquête Relance

Le Service de psychologie et d’orientation mène l’enquête Relance bisannuellement depuis 1987, entre autres pour pouvoir renseigner les étudiantes et étudiants sur le marché du travail dans leurs programmes d’études respectifs.

L’enquête de 2014 a été menée auprès de 3334 diplômés de 2012 résidant au Canada. De ce nombre, 1149 personnes ont répondu aux questions, soit un taux de réponse de 34 %. Les diplômés ont été interrogés en 2014 sur leur situation durant la première semaine d’avril 2013 et d’avril 2014, c’est-à-dire en moyenne un et deux ans après la fin de leurs études. La marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de 2,3 %, 19 fois sur 20. Le caractère aléatoire des répondants garantie la représentativité et la fiabilité des résultats.


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