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Voyez la recherche autrement

La série Regards croisés sur la recherche est lancée

Qu’ont en commun une spécialiste de l’activité physique et un expert du travail social? Comment des professeurs de génie et d’éducation arrivent-ils à mieux innover en tissant des alliances avec des partenaires? La recherche à l’Université de Sherbrooke, c’est d’innombrables collaborations entre des personnes d’origines et de disciplines multiples qui, chacune à leur manière, contribuent de façon incroyable au développement de notre société.

Voyez ce qui anime nos chercheurs au-delà de leur laboratoire, en visionnant la série Web Regards croisés sur la recherche! Lancée aujourd’hui sur le site Internet de l’Université, cette série de sept capsules vidéo vous présente des rencontres surprenantes, où nos professeurs se dévoilent d’une manière inédite et humaine.

Par des captations d'entretiens exclusifs, la série révèle des facettes méconnues de la recherche universitaire. Devant la caméra, nos chercheurs et partenaires ont naturellement parlé de ce qui les passionne, de leur vision, de leur expérience, et ils se sont même ouverts à de nouveaux horizons au fil de la discussion.

«En choisissant de mettre à l’avant-plan les valeurs de collaboration, d’engagement et d’avant-gardisme qui anime notre communauté universitaire, nous démontrons à quel point nos chercheuses et chercheurs sont animés d’une grande passion, témoigne Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, à propos de cette série produite par le Service des communications de l’UdeS.

Deux profs, deux univers

«Quand je travaille sur une molécule que j’ai mesurée dans le sang, je sais que cette molécule-là vient d’une personne, confie Isabelle Dionne. Ça me fait voir la recherche d’une autre façon.» Regards croisés entre Isabelle Dionne et Paul Morin. Elle mène des recherches sur les aînés et le vieillissement en santé; il s’intéresse aux personnes les plus vulnérables. Cette rencontre véritablement touchante nous dévoile des réalités semblables et un désir partagé de contribuer à la santé et au bien être de tout individu.

«Je passais des vacances chez mes tantes qui me parlaient de tremblements de terre et de raz-de-marée, se remémore Patrick Paultre, en entretien avec Marie-France Morin. J’ai toujours voulu construire pour résister aux tremblements de terre.» L’expert en génie parasismique rencontre la spécialiste en apprentissage de la lecture et de l’écriture chez le jeune enfant. Deux parcours qui les amènent au cœur des défis humains.

Roger Lecomte et Bertrand Reulet : deux profs, deux univers. Ensemble, ils réfléchissent aux nouveaux défis qui émergent du regard neuf de leurs étudiants.
Roger Lecomte et Bertrand Reulet : deux profs, deux univers. Ensemble, ils réfléchissent aux nouveaux défis qui émergent du regard neuf de leurs étudiants.
Photo : Université de Sherbrooke

«Ce qui est beau dans ce que tu fais, c’est que tu aides à la médecine à sauver des vies, à guérir des gens…», partage Bertrand Reulet. «Je ne croyais jamais y arriver!», répond Roger Lecomte. Ils sont tous les deux physiciens : le premier veut créer un jour un ordinateur quantique; le deuxième veut transformer l’imagerie biomédicale en outil diagnostique. Un croisement sympathique hors des labos, où ils discutent entre autres des étudiants qui les obligent à remettre en question certaines idées reçues.

Collaborer pour aller plus loin

«L’innovation, c’est un procédé de création, précise Étienne Lemieux. Être en contact avec des étudiants donne accès à des nouvelles idées pour créer de nouvelles solutions.» Quatre partenaires racontent comment IBM, établie dans plus de 170 pays, et l’Université de Sherbrooke ont réussi à établir un lien de confiance exemplaire et à partager leur savoir-faire pour le bien de chacun et de la relève.

«Les enseignants qui participent à ce processus nous disent qu'ils ont beaucoup appris, qu'ils se sentent davantage soutenus.» Regards croisés avec la professeure Anne Lessard et Marie-Claude Lunardi de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke. Grâce à une chaire de recherche unique, des universitaires côtoient des élèves et des enseignants pour stimuler l'engagement, la persévérance et la réussite. Deux passionnées partagent leur point de vue.

«Les gens qui sont au Centre de technologies avancées (CTA) sont teintés fortement des deux cultures, celle de BRP et celle de l’Université. C’est très propice à avoir du succès à long terme.» Le professeur Patrice Masson s’entretient avec Pascal Ranger, du CTA BRP-UdeS, sur la pertinence de rassembler les gens et les équipements pour une culture de collaboration très productive. L’objectif : créer des véhicules originaux alimentés par des sources d’énergies nouvelles.

L’UdeS engagée dans son milieu

Robotique FIRST, une histoire de mentorat. Le professeur François Michaud s'entretient avec deux élèves de Drummondville.
Robotique FIRST, une histoire de mentorat. Le professeur François Michaud s'entretient avec deux élèves de Drummondville.
Photo : Université de Sherbrooke

Comment stimuler la relève scientifique au Québec? Robotique FIRST amène des élèves du secondaire à s'initier à l'ingénierie en créant un robot en six semaines. En 2006, l'UdeS a été la première institution de la province à soutenir l’initiative, particulièrement grâce au professeur François Michaud. Lors d’une discussion allumée avec deux élèves d’une école secondaire de Drummondville, il leur demande : «Croyez-vous que vous êtes capables de faire n’importe quoi dans la vie?» – «Non, mais on peut peut-être apprendre à faire n’importe quoi!», répond candidement Catherine Laferté.


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