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Convertir les innovations étudiantes en succès commercial

L’ACET : création de 34 entreprises et de 100 emplois

Le vice-recteur Jacques Beauvais, le ministre Denis Lebel, le président-directeur général Roger Noël et l'entrepreneur Philippe Beauchamp, lors du renouvellement de l'appui financier du gouvernement fédéral.
Le vice-recteur Jacques Beauvais, le ministre Denis Lebel, le président-directeur général Roger Noël et l'entrepreneur Philippe Beauchamp, lors du renouvellement de l'appui financier du gouvernement fédéral.
Photo : Michel Caron

En seulement trois ans, l’Accélérateur de création d’entreprises technologiques (ACET) affiche toute une feuille de route! Mis sur pied en 2011 par l’Université de Sherbrooke en partenariat avec les gouvernements provincial et fédéral et le milieu des affaires, l’ACET vise à transformer des projets étudiants originaux en entreprises commerciales fructueuses. Un concept unique qui se distingue et fait ses preuves, car déjà 34 entreprises et 100 emplois ont été créés.

«L’ACET joue un rôle clé pour soutenir une nouvelle génération d’étudiants entrepreneurs qui seront eux aussi des bâtisseurs de l’avenir du Québec et du Canada, souligne le vice-recteur à la recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, Jacques Beauvais. On remarque une mobilisation régionale pour soutenir l’entrepreneuriat, et l’Université de Sherbrooke tient absolument à contribuer au renouvellement de cet écosystème entrepreneurial régional et national.»

Pour assurer la poursuite des activités de l’Accélérateur, le ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, a annoncé le renouvellement de son appui financier de 293 500 $ sur trois ans. Cette contribution fait partie des investissements totaux d’environ 3 M$ dont bénéficie l’ACET de 2014 à 2017. L’UdeS contribue par des prêts de ressources humaines et de locaux.

Au cours des trois prochaines années, l’ACET veut appuyer la création et le prédémarrage d’au moins 36 PME innovantes. Un objectif ambitieux qui s’appuie sur le taux de réussite remarquable de 85 % du programme. «Nos jeunes entrepreneurs qui sont plein de talent peuvent devenir un jour des moteurs de l’économie régionale et nationale, affirme Roger Noël, président-directeur général de l’ACET. Ça, j’y croyais et j’y crois de plus en plus.»

Un concentrateur d’énergie

«L’ACET a concentré nos énergies à faire les bonnes étapes au bon moment», témoigne l'étudiant entrepreneur Philippe Beauchamp.
«L’ACET a concentré nos énergies à faire les bonnes étapes au bon moment», témoigne l'étudiant entrepreneur Philippe Beauchamp.
Photo : Michel Caron

«Ça s’appelle un accélérateur, mais j’aime aussi le mot concentrateur. L’ACET a concentré nos énergies à faire les bonnes étapes au bon moment», précise Philippe Beauchamp. Étudiant à la maîtrise en génie électrique et jeune entrepreneur, Philippe témoigne avec enthousiasme de l’apport du programme ACET au lancement de sa nouvelle entreprise, IngeniArts.

Cofondé avec son associé Rami Jarjour, IngeniArts se spécialise dans le secteur de l’électrification des transports, plus précisément des véhicules électriques. Ensemble, les deux étudiants ont développé et breveté une batterie électrocinétique qui résout le problème de cyclage, c’est-à-dire l’action de charger et de décharger une batterie à répétition.

«Depuis un an, grâce au support des coachs, aux locaux mis à notre disposition, au financement, au réseau de contacts, nous sommes rendus avec un produit, des partenaires, des clients, un montage financier et un plan d’affaires béton. Bref, une entreprise structurée et un marché porteur», conclut Philippe Beauchamp.


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