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Traitement multimodal en physiothérapie pour réduire la dyspareunie chez les survivantes d’un cancer gynécologique : une étude pilote multicentrique avec méthodes mixtes

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Soutenance de thèse
Public :
Sur invitation
Lieu :
Via Microsoft Teams

Description :

Soutenance de thèse de doctorat recherche en sciences de la santé

Doctorante : Marie-Pierre Cyr

Membres du jury :

  • Pre Nathaly Gaudreault, présidente de jury
  • Pre Mélanie Morin, directrice
  • Pre Chantale Dumoulin (UdeM), codirectrice
  • Pre Lynn R. Gauthier, membre externe au programme (Département de médecine familiale et de médecine d'urgence, Université Laval)
  • Pre Hélène Moffet, membre externe à l’Université (Département de réadaptation, Université Laval)
  • Pre Hélène Corriveau, représentante du doyen (École de réadaptation)

Résumé :

La douleur lors des relations sexuelles (dyspareunie) affecte la majorité des femmes après le cancer gynécologique. La physiothérapie pourrait être efficace pour traiter la dyspareunie. Or, aucune étude n’a examiné ce traitement auprès de cette population. Cette étude visait à évaluer la faisabilité et l’acceptabilité de la physio- thérapie chez les survivantes d’un cancer gynécologique avec dyspareunie et à explorer les effets de ce traitement sur la douleur, les problématiques pelvi-périnéales, les variables psychosexuelles et les variables physiques. Un total de 31 survivantes d’un cancer gynécologique avec dyspareunie ont participé à cette étude pilote multicentrique avec méthodes mixtes. Le traitement de physiothérapie de 12 semaines combinait de l’éducation, de la thérapie manuelle et des exercices des muscles du plancher pelvien. Les femmes ont été évaluées avant (T0) et immédiatement après le traitement (T1), et 12 mois après le traitement (T2). Les taux d’adhésion aux exercices et aux séances de traitement et le taux d’abandon ont été documentés. Les variables servant à explorer les effets ont été mesurées au moyen de questionnaires validés (T0-T1-T2), d’un examen physique (T0-T1) et d’une entrevue par téléphone (T2). Le taux d’adhésion était supérieur à 80 % et le taux d’abandon était de 3 %. Une réduction significative de la douleur et des problématiques pelvi-périnéales ainsi que des améliorations significatives des variables psychosexuelles et physiques ont été détectées, et l’intégration des données quantitatives et qualitatives a indiqué que ces effets se sont maintenus 12 mois après le traitement. La physiothérapie est un traitement faisable et acceptable auprès des survivantes d’un cancer gynécologique avec dyspareunie. Ces résultats appuient la réalisation d’un essai clinique randomisé pour confirmer son efficacité.