Les herbicides dans l'environnement aquatique et leurs effets sur les communautés de phytoplancton lacustres
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Soutenance de thèse
- Lieu :
- Local C1-3114 de la Faculté de génie
Description :
Doctorante: Marieke-Lise Beaulieu
Directeur de recherche: Hubert Cabana
Codirecteur de recherche: Yannick Huot
Président du jury: Alexandre Cabral
Résumé: L’agriculture est mondialement l’une des plus importantes sources de pollution des eaux de surface. Les herbicides utilisés en agriculture, ciblant certaines plantes terrestres, représentent un risque particulier envers le phytoplancton en raison des similarités physiologiques de ces derniers. Cette thèse étudie de manière expérimentale les effets d’herbicides à des concentrations retrouvés dans l’environnement québécois sur la structure et la fonction des communautés de phytoplancton. Elle aborde par la suite la modélisation statistique de la contamination des lacs par l’atrazine à grande échelle spatiale. Ces méthodes permettent de démontrer que les concentrations faibles d’herbicides observées dans les lacs peuvent induire des réponses physiologiques chez les communautés de phytoplancton. Dans le cas de l’atrazine, les concentrations retrouvées dans approximativement 10 % des lacs américains seraient suffisantes pour affecter le phytoplancton qui s’y retrouve.
Directeur de recherche: Hubert Cabana
Codirecteur de recherche: Yannick Huot
Président du jury: Alexandre Cabral
Résumé: L’agriculture est mondialement l’une des plus importantes sources de pollution des eaux de surface. Les herbicides utilisés en agriculture, ciblant certaines plantes terrestres, représentent un risque particulier envers le phytoplancton en raison des similarités physiologiques de ces derniers. Cette thèse étudie de manière expérimentale les effets d’herbicides à des concentrations retrouvés dans l’environnement québécois sur la structure et la fonction des communautés de phytoplancton. Elle aborde par la suite la modélisation statistique de la contamination des lacs par l’atrazine à grande échelle spatiale. Ces méthodes permettent de démontrer que les concentrations faibles d’herbicides observées dans les lacs peuvent induire des réponses physiologiques chez les communautés de phytoplancton. Dans le cas de l’atrazine, les concentrations retrouvées dans approximativement 10 % des lacs américains seraient suffisantes pour affecter le phytoplancton qui s’y retrouve.