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Hydrolyse de polylactides et de mélanges de polylactide/polyméthacrylate de méthyle

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Soutenance de thèse
Lieu :
Local C1-5024 de la Faculté de génie

Description : Doctorant : Edwin Rodriguez Ortega

Directeur de recherche : Michel Huneault

Codirecteur de recherche : Bernard Marcos

Présidente du jury : Michèle Heitz

Résumé : Les polylactides (PLA) sont une famille de polymères biodégradables et biocompatibles de la famille des polyesters aliphatiques. Lorsque le PLA est dans un milieu humide et à une température excédant 60°C, il se dépolymérise par hydrolyse,  qui est une étape préalable à  sa biodégradation. Si on désire utiliser ce matériau  dans des applications à longue durée de vie, il peut devenir souhaitable de contrôler et de diminuer sa vitesse d’hydrolyse. Ce travail comprend d’abord l’étude de l’hydrolyse du PLA en fonction de sa composition énantiomérique ainsi que de la température et de l’acidité du milieu d’hydrolyse en phase aqueuse. Les résultats ont montré que l’hydrolyse en milieu acide et neutre procède par un mécanisme d’érosion massique (i.e. érosion dans le cœur de l’échantillon) tandis qu’en milieu alcalin, l’hydrolyse du PLA suit principalement un mécanisme d’érosion surfacique. La cinétique de l’hydrolyse a été modélisée avec succès avec un modèle exponentiel à deux stages.  Dans une deuxième étape, on a investigué l’effet de l’ajout du PMMA au PLA dans le but de ralentir la progression de l’hydrolyse. La présence du PMMA n’a pas modifié la cinétique d’hydrolyse du PLA lorsque le mécanisme en cause était l’érosion massique. Par contre en milieu alcalin, où le mécanisme d’érosion surfacique est prédominant, la perte en poids et la cinétique de l’hydrolyse ont été fortement ralenti par la présence du PMMA. L’enlèvement sélectif du PLA a laissé une structure poreuse interconnecté d’échelle nanométrique qui n’avait jamais été observé auparavant.