Exploration de la validité en tant qu’impératif dans le contexte de l’évaluation des apprentissages en pédagogie des sciences de la santé
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Soutenance de thèse
- Public :
- TOUS
- Lieu :
- Campus de la santé, local Z8-1049 (PRAC)
Description :
Soutenance de thèse de doctorat en Sciences cliniques
Doctorante : Mélanie Marceau
Membres du jury :
L’examen de la qualité de l’évaluation des apprentissages s’avère essentiel pour s’assurer de la justesse de l’interprétation des résultats. Toutefois, les processus de validation existants semblent inadaptés aux pratiques évaluatives intégrées dans les programmes professionnalisants en sciences de la santé. L’insatisfaction des chercheurs et du personnel enseignant envers les processus de validation a contribué à l’émergence du concept de la validité en tant qu’impératif social. Un devis mixte séquentiel en trois phases a été utilisé afin d’explorer le concept. Les objectifs étaient : 1) de décrire le concept; 2) d’explorer l’acceptabilité et la faisabilité anticipée de l’application du concept et 3) de décrire les éléments à considérer lors de l’application du concept. Phase 1 : Une analyse de concept a permis de décrire les antécédents, les attributs et le conséquent du concept. Phase 2 : une approche descriptive interprétative a servi à explorer l’acceptabilité et la faisabilité anticipée auprès de différentes parties prenantes au Canada (n=30) à l’aide de groupes de discussion focalisée (n = 5) et d’entrevues individuelles (n = 11). Les participants ont exprimé le besoin d’obtenir des clarifications à propos de termes (p.ex. société) et ont nommé des défis envisagés lors de l’application du concept. Phase 3 : une approche descriptive interprétative a été utilisée pour effectuer une analyse avancée des données recueillies lors des phases 1 et 2. Quatre éléments sont proposés pour intégrer l’impératif social dans un processus de validation, soit : 1) planification de l’évaluation, 2) planification de l’administration de l’évaluation, 3) documentation des preuves de validité selon un plan structuré et flexible et 4) planification de l’interprétation de l’ensemble des résultats. Le concept de validité en tant qu’impératif social s’avère une piste de solution prometteuse pour combler l’écart entre les pratiques évaluatives et le processus de validation actuel.
Doctorante : Mélanie Marceau
Membres du jury :
- Pre Annie Carrier, présidente de jury
- Pre Frances Gallagher, directrice
- Pre Christina St-Onge, codirectrice
- Pre Meredith Young, codirectrice (Université McGill)
- Pr Pascal Ndinga, membre externe au programme (Faculté des sciences de l’éducation, Université du Québec à Montréal)
- Pre Johanne Gagnon, membre externe à l’Université (Faculté des sciences infirmières, Université Laval)
- Pre Gina Bravo, représentante du doyen (Programmes recherche en sciences de la santé, Département des sciences de la santé communautaire)
L’examen de la qualité de l’évaluation des apprentissages s’avère essentiel pour s’assurer de la justesse de l’interprétation des résultats. Toutefois, les processus de validation existants semblent inadaptés aux pratiques évaluatives intégrées dans les programmes professionnalisants en sciences de la santé. L’insatisfaction des chercheurs et du personnel enseignant envers les processus de validation a contribué à l’émergence du concept de la validité en tant qu’impératif social. Un devis mixte séquentiel en trois phases a été utilisé afin d’explorer le concept. Les objectifs étaient : 1) de décrire le concept; 2) d’explorer l’acceptabilité et la faisabilité anticipée de l’application du concept et 3) de décrire les éléments à considérer lors de l’application du concept. Phase 1 : Une analyse de concept a permis de décrire les antécédents, les attributs et le conséquent du concept. Phase 2 : une approche descriptive interprétative a servi à explorer l’acceptabilité et la faisabilité anticipée auprès de différentes parties prenantes au Canada (n=30) à l’aide de groupes de discussion focalisée (n = 5) et d’entrevues individuelles (n = 11). Les participants ont exprimé le besoin d’obtenir des clarifications à propos de termes (p.ex. société) et ont nommé des défis envisagés lors de l’application du concept. Phase 3 : une approche descriptive interprétative a été utilisée pour effectuer une analyse avancée des données recueillies lors des phases 1 et 2. Quatre éléments sont proposés pour intégrer l’impératif social dans un processus de validation, soit : 1) planification de l’évaluation, 2) planification de l’administration de l’évaluation, 3) documentation des preuves de validité selon un plan structuré et flexible et 4) planification de l’interprétation de l’ensemble des résultats. Le concept de validité en tant qu’impératif social s’avère une piste de solution prometteuse pour combler l’écart entre les pratiques évaluatives et le processus de validation actuel.