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Étude des performances et de la désactivation par empoisonnement au soufre du catalyseur spinelle Ni-UGSO : cas du reformage autothermique du méthane

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Soutenance de thèse
Lieu :
Local C1-3114 de la Faculté de génie

Description : Doctorant : Frank Blondel Dega Dongmo

Directeur de recherche : Nicolas Abatzoglou

Codirecteur de recherche : Nadi Braidy

Président du jury : Bernard Marcos

Résumé: Afin de ralentir la consommation des énergies fossiles, le monde se tourne de plus en plus vers la diversification des sources d’énergie. La production et l’utilisation de l’hydrogène s’inscrivent dans ce mouvement de transition énergétique. Le reformage catalytique du méthane demeure le procédé le plus utilisé pour produire l’hydrogène à l’échelle industrielle. Les travaux réalisés ont pour but de produire l’hydrogène pour diverses applications dont les piles à combustible. En mettant un accent sur l’aspect catalytique du reformage, un résidu minier nommé UGSO, constituant un déchet provenant d’une unité de production de scorie de titane, a été utilisé pour préparer un catalyseur en y ajoutant du nitrate de nickel hexahydraté. Expérimenté sur le reformage autothermique du méthane, il en ressort que ce catalyseur fonctionne de façon efficace aux conditions autothermiques suivantes : CH4/CO2 = 3 et CH4/O2 = 2, à 850 °C (ratios molaires). Aussi, exposé à 275 ppm de H2S, le catalyseur se désactive partiellement, et la méthode adaptée pour sa régénération est la calcination en présence d’oxygène, car celle-ci permet de recouvrer la structure initiale du catalyseur.