Soutenance de thèse de M^me Vanessa Gagnon « Écologie microbienne et dynamique élémentaire sur un site minier en succession végétale primaire »

Description :

Membres du jury :

Professeur Sébastien Roy, Directeur de recherche, Université de Sherbrooke

Professeur Charles W. Greer, Codirecteur de recherche, Conseil national de recherches du Canada

Professeur Frédéric Pitre, Évaluateur externe, Université de Montréal

Professeure Carole Beaulieu, Évaluatrice interne, Université de Sherbrooke

Professeure Pascale Beauregard, Président-rapporteur, Université de Sherbrooke

Résumé de la thèse :

Depuis des dizaines d’années, les sols du Québec sont exploités pour leurs minéraux et métaux afin de rentabiliser ces éléments sur le marché mondial. Avant 1991, la réglementation obligeant les industries minières à fournir une garantie financière suffisante pour une restauration complète du site minier n’existait pas. Ainsi, elles pouvaient exploiter les ressources et ensuite laisser les terrains contaminés à l’abandon. Malgré l’importance des industries minières pour l’économie québécoise, celles-ci ont engendré de nombreuses répercussions environnementales. En effet, les résidus miniers sont habituellement caractérisés par de faibles concentrations en nutriments essentiels à la croissance des plantes ainsi que par de grandes concentrations en métaux indésirables. La combinaison de ces caractéristiques édaphiques problématiques limite la succession végétale primaire. L’absence de végétaux dans ces environnements augmente les risques de fuite des éléments indésirables vers les écosystèmes avoisinants, en plus de favoriser la production de drainage minier acide. Ce dernier diminue le pH du sol entrainant, par le fait même, une augmentation de la solubilité de certains métaux. Dans ce sens, il est essentiel de végétaliser les sites miniers ce qui permet d’enrichir et de stabiliser les sols et ainsi de limiter la fuite des métaux et métalloïdes. En effet, il est reconnu dans la littérature que la combinaison de plantes et de microorganismes qui promeuvent la croissance des plantes (PGPR) augmente l’efficacité des méthodes de phytoremédiation. Toutefois, les connaissances concernant les interactions entre les végétaux et les conditions environnementales, ainsi qu’entre les végétaux et les microorganismes présents dans les résidus miniers sont limitées. Ce projet de doctorat vise à élucider une partie des informations manquantes sur les interactions entre les paramètres abiotiques et biotiques présents en contexte minier.