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Collaboration interprofessionnelle entre médecins et ostéopathes impliqués auprès de la clientèle pédiatrique au Québec

Date :
Cet événement est passé.
Type :
Soutenance de thèse
Public :
TOUS
Lieu :
Campus de la santé, local Z8-1050

Description :

Soutenance de thèse de doctorat en Sciences cliniques

Doctorante : Chantal Morin

Membres du jury :

Pre Catherine Hudon, présidente de jury

Pre Isabelle Gaboury, codirectrice

Pre Johanne Desrosiers, codirectrice

Pr Mario Roy, membre externe au programme (École de gestion, Université de Sherbrooke)

Pre Anne Leis, membre externe à l’Université (Department of Community Health & Epidemiology, University of Saskatchewan)

Pr Patrick Boissy, représentant du doyen (Département de chirurgie)

Résumé :

Malgré une popularité croissante de l’ostéopathie au Québec, la collaboration interprofessionnelle (CIP) entre les médecins et les ostéopathes est un phénomène relativement nouveau et encore peu étudié. Cette étude a permis d’obtenir un premier portrait provincial des pratiques de collaboration entre les médecins et les ostéopathes impliqués auprès de la clientèle pédiatrique et d’explorer de façon exhaustive les facteurs facilitants et les barrières spécifiques à cette CIP.

Au total, 274 médecins et 297 ostéopathes ont complété un questionnaire sur les pratiques de collaboration. Dix de ces médecins et 11 ostéopathes ont, par la suite, participé à des entretiens individuels. Les références médicales en ostéopathie représentent 1/5 des nouvelles consultations pédiatriques et sont associées à la présence d’une relation professionnelle, aux consultations personnelles, à la pratique en milieu non hospitalier et à la connaissance du rôle de l'ostéopathe. Les facteurs facilitants la collaboration sont les expériences positives rapportées par les parents, la formation antérieure en santé et l’expertise en pédiatrie de l’ostéopathe, le respect des limites professionnelles, la sécurité perçue de l'ostéopathie ainsi que les demandes de communications interprofessionnelles émises par les parents. Le langage, la difficulté de vulgarisation, le contexte organisationnel et légal, la rareté des interactions interprofessionnelles et les données probantes limitées dans le domaine ostéopathique constituent les principales barrières à la CIP.

Dans le contexte actuel de processus d’encadrement de la profession d’ostéopathe par l’Office des professions du Québec et de la promotion des soins sécuritaires axés sur le patient, plusieurs pistes d’action soulevées dans notre étude pourraient être implantées et évaluées afin de voir leur effet sur les pratiques de CIP.


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