Congrès étudiant de la Société québécoise de science politique (SQSP)
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Colloques et congrès
- Lieu :
- Université de Sherbrooke, Faculté des lettres et sciences humaines (A10-3001)
- Coût :
- Entrée libre
Description :
Le contexte néolibéral a précarisé et marginalisé nombre de personnes du point de vue économique, mais il a aussi créé un climat d’incertitudes sociopolitiques. Les avancées pour les femmes, les populations en situation d’handicap, LGBTIQ+ et racisées sont menacées par la montée des nationalismes exacerbés, de l’islamophobie, de l’extrême-droite, de l’antiféminisme et du désengagement de l’État. Ainsi, la responsabilité des insécurités économiques et politiques croissantes retombe sur les individu.e.s : c’est à eux et elles de trouver les solutions pour surpasser les conditions de vulnérabilité. La gouvernance néolibérale n’est plus seulement un modus operandi du capital, mais elle est devenue un instrument de pouvoir pour une minorité.
Ce 2e colloque du Réseau étudiant de la SQSP vise à interroger le concept de précarité, ses effets et ses possibilités pour l’action politique.
Programme
Politique(s) précaire(s) : néolibéralisme et contre-pouvoirs
Le contexte néolibéral a précarisé et marginalisé nombre de personnes du point de vue économique, mais il a aussi créé un climat d’incertitudes sociopolitiques. Les avancées pour les femmes, les populations en situation d’handicap, LGBTIQ+ et racisées sont menacées par la montée des nationalismes exacerbés, de l’islamophobie, de l’extrême-droite, de l’antiféminisme et du désengagement de l’État. Ainsi, la responsabilité des insécurités économiques et politiques croissantes retombe sur les individu.e.s : c’est à eux et elles de trouver les solutions pour surpasser les conditions de vulnérabilité. La gouvernance néolibérale n’est plus seulement un modus operandi du capital, mais elle est devenue un instrument de pouvoir pour une minorité.
Ce 2e colloque du Réseau étudiant de la SQSP vise à interroger le concept de précarité, ses effets et ses possibilités pour l’action politique.
Programme
9 h 00 à 9 h 15
Mot de bienvenue de la directrice de l'École de politique appliquée et
de la présidente du RECSEP
9 h 15 à 10 h 30
Séance I - Précarité, travail et participation politique
- Néolibéralisme et travail gratuit: le cas du volontariat agricole en France et au Québec (Agathe Lelièvre, Université de Montréal)
- Rôle des législateurs dans la précarisation du travail migratoire temporaire agricole au Québec (Émilie Brassard, Université du Québec à Montréal)
- La participation des locataires dans le milieu (Daphné Paquette, Université de Sherbrooke)
Séance II – Néolibéralisme, précarité et politiques publiques
- Néolibéralisme et montée des populismes: au-delà des explications économiques (Christophe Davis, York University)
- Autonomies précaires et gouvernance néolibérale en territoires autochtones (Pierre Nachet, Université Laval)
- L'impact des partis de gauche sur les transferts aux familles à faible revenu (Dominic Durocher, Université d’Ottawa)
13 h 00-14 h 15
Séance III – Genre, précarité et politiques
- Femmes et précarité dans l'intelligence artificielle (Karen Poulin, Université de Sherbrooke)
- La politique de lutte à l'homophobie face à la précarité des conditions de vie socioéconomiques des personnes LGBTQ (Kossi Adandjesso, Université Laval)
14 h 30-15 h 45
Séance IV - Politiques précaires : perspectives internationales
- La gouvernance foncière au cœur des dynamiques de précarisation en Côte-d'Ivoire (Émilie Duchesne, Université du Québec à Montréal)
- Le FMI en Grèce, pour l’Europe (Pâris Psychogyios, Université de Montréal)
- Frais de scolarité universitaires aux États-Unis: une approche structurelle de la précarisation étudiante (Gabriel Lévesque, Université du Québec à Montréal)