Sherbrooke, le 26 mai 1998 – Le Conseil d'administration de l'Université de Sherbrooke a adopté hier un budget de fonctionnement provisoire pour l'exercice 1998-1999. Ce budget établit à 8 954 606 $ le montant des compressions qu'il faudrait encore réaliser pour atteindre l'équilibre budgétaire au moment de l'adoption du budget définitif en août prochain.
Le budget prévoit des revenus de l'ordre de 136 126 167 $ pour les activités courantes, qui tiennent compte d'une baisse de 4 577 000 $ de la subvention gouvernementale, soit 4,7 p. 100 par rapport à l'exercice précédent, ainsi que d'une diminution de 807 600 $ des droits de scolarité par suite d'une légère décroissance prévue de la clientèle étudiante. Pour leur part, les prévisions de dépenses sont actuellement de l'ordre de 145 millions de dollars, mais l'Université travaillera à les réduire d'ici au mois d'août en vue de l'adoption du budget définitif. «Le déficit anticipé devient donc la cible des efforts de réduction des dépenses que nous entreprenons dès maintenant», a déclaré le recteur Pierre Reid. «Une séance de travail spéciale est prévue les 11 et 12 juin avec le Comité de direction, la doyenne et les doyens pour identifier les mesures concrètes qui permettront de réduire le déficit», de préciser le recteur, en rappelant que le budget des facultés représente la plus grande partie du budget de l'ensemble de l'Université.
Les plans préliminaires de redressement élaborés par chacune des facultés laissent entrevoir, au niveau de l'ensemble de celles-ci, un déficit global de 6 millions de dollars. Pour leur part, l'analyse préliminaire de la situation prévue pour les services et les bureaux annonce des déficits a priori de 2 millions de dollars. Ces deux montants expliquent la plus grande partie du déficit actuellement anticipé, le reste étant imputable notamment à la diminution possible de la clientèle étudiante.
Au niveau de la recherche, l'Université prévoit des revenus et des dépenses de l'ordre de 31 millions de dollars, qui s'ajoutent aux revenus et dépenses prévues au budget de fonctionnement.
En ce qui concerne les crédits qui seront utilisés pour supporter les choix stratégiques de l'Université, le budget prévoit utiliser une somme de 2,25 millions de dollars pour des mesures d'appui au développement de l'enseignement et de la recherche. À l'intérieur de cette enveloppe, les centres et les groupes d'excellence en recherche se partagent des crédits de 590 000 $. Par ailleurs, le soutien aux étudiantes et aux étudiants des cycles supérieurs en recherche passe à ! million, tandis que le fonds de développement de la relève et des groupes en émergence en recherche est doublé pour atteindre 200 000 $ de façon à minimiser ainsi en partie les effets des compressions budgétaires.
Le budget prévoit par ailleurs des crédits de 545 000 $ à l'intention des services et des bureaux pour des mesures d'appui au développement des ressources humaines et au rayonnement de l'Université. Enfin, une somme de 44 600 $ sera consacrée à l'implantation du secrétariat permanent de la protectrice des droits des étudiantes et des étudiants.
La grille tarifaire de stationnement reste la même que celle de l'exercice précédent, tandis que les frais afférents donnant accès aux services à la vie étudiante et au Centre sportif connaissent de légères hausses. Pour leur part, les frais d'inscription à un stage coopératif sont augmentés de 20 $.
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