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L'École d'été internationale des jeunes entrepreneurs couronne ses lauréats

Des écrans tactiles pour faciliter le magasinage

L'équipe gagnante : Nathalie Coutin, Maxime Lussier, Gaby Chaib, Éric Allard, président d'honneur de l'École d'été, Marc Grégoire et Jean-Michel Talbot-Bolduc.
L'équipe gagnante : Nathalie Coutin, Maxime Lussier, Gaby Chaib, Éric Allard, président d'honneur de l'École d'été, Marc Grégoire et Jean-Michel Talbot-Bolduc.
Photo : Nicolas Deluy

30 août 2007

Reno Fortin

Placer des écrans tactiles à la disposition des clients dans les grandes surfaces afin de permettre la recherche d'informations sur un article et d'en faciliter sa localisation. Voilà l'essence du projet qui a remporté les grands honneurs de la 9e École d'été internationale des jeunes entrepreneurs de l'UdeS. Le projet de l'équipe The Smartstop s'est distingué par son originalité et par son potentiel. Le concept permettrait notamment de collecter des données sur le comportement d'achat de la clientèle.

L'École d'été tenait récemment sa soirée de clôture pour dévoiler le nom de l'équipe qui a mérité le 1er prix parmi une quarantaine de personnes venues d'une dizaine de pays, incluant pour la 1re fois une participation de l'Allemagne. Le président d'honneur de l'événement était Éric Allard, directeur général par intérim du Réseau des carrefours jeunesse-emploi.

L'équipe gagnante était composée de Gaby Chaib (Liban), Nathalie Coutin (France), Marc Grégoire (Québec), Jean-Michel Talbot-Bolduc (Québec) et Maxime Lussier (Québec). «Nous avons vécu une expérience fantastique, a déclaré Gaby Chaib. Ce fut un privilège pour l'ensemble de l'équipe de participer à l'École d'été 2007.»

Le Prix de la conscience sociale a été attribué à David Louis (France) et à David Bélanger (Québec) pour leur projet Société David et David. Le duo souhaite favoriser l'émergence et la concrétisation de projets de création d'entreprises dans les secteurs porteurs du Mali en valorisant les compétences et les initiatives des créateurs d'entreprises locales. L'objectif est de lutter contre la pauvreté par la dynamisation et l'accompagnement des initiatives privées.

Trois autres prix ont été décernés pour souligner les efforts des participants, dont le Prix implication à Mickael Ouellet Rouillard (Québec), le Prix travailleur acharné à Vincent Beghin (France) et le Prix bonne humeur à Nicolas Mahot (France).

«Nous sommes heureux de soutenir cette initiative qui connaît un rayonnement de plus en plus grand et qui correspond à notre mission de développement», rappelle Donatilla Cyimpaye, analyste-conseil au Secrétariat à la jeunesse du ministère du Conseil exécutif du Québec, qui soutient l'École d'été depuis maintenant trois ans dans le cadre du Défi de l'entrepreneuriat jeunesse.

«Les projets sont des simulations, car en premier lieu les participants viennent chercher des connaissances reliées au savoir-faire et au savoir-être», rappelle le professeur Gilles St-Pierre, directeur du Département de management à la Faculté d'administration. Il est l'instigateur de l'École d'été internationale des jeunes entrepreneurs, en 1999.

L'événement, qui se déroulait cette année du 5 au 18 août, connaît un succès grandissant au point que la Tunisie compte s'inspirer de la formule québécoise pour créer sa propre école d'été internationale. La 10e édition, qui est déjà en préparation, se tiendra en août 2008.