Le partenariat université-industrie

Dans le domaine des télécommunications, l'Université de Sherbrooke a établi des partenariats avec des chefs de file mondiaux dans leur domaine tels France Telecom, AT & T, Lucent Technologies, Thompson CSF, Nokia, etc. Ces partenariats ont été rendus possibles notamment grâce à des alliances stratégiques sur le plan technico-commercial avec Sipro-Lab Telecom, une entreprise montréalaise spécialisée dans la mise en valeur, l'intégration technologique et le transfert technologique dans le domaine du traitement numérique de la voix humaine. Combinée avec la technologie de ces divers partenaires, la technologie ACELP générique a ainsi pu se positionner sur le plan mondial pour divers types d'applications.

Les télécommunications ne constituent pas le seul domaine où l'Université de Sherbrooke s'est alliée au secteur privé pour le développement de nouvelles technologies. Des négociations sont en cours actuellement pour le démarrage d'une entreprise au sein du Centre régional d'entrepreneurship, entreprise qui exploiterait un procédé d'hydrolyse de la chitosane mise au point par des chercheurs de l'Université. Démarré il y a quelques années, Kemestrie développe et commercialise des technologies issues de l'Université dans le domaine de l'environnement. Deux autres entreprises sherbrookoises, Plasma thermique Tekna et Plasma contrôle ont des ententes avec l'Université pour commercialiser, par exemple, des torches au plasma.

En 1995-1996, le financement des activités de recherche contractuelle et de recherche subventionnée faite en partenariat avec l'industrie a dépassé les 6 millions de dollars. Ces sommes représentaient alors plus de 20 p. 100 de tout le financement de la recherche à l'Université. Au total, l'Université possède 55 inventions protégées par 158 brevets déposés ou délivrés, principalement dans les domaines des technologies de l'information, de la biotechnologie, de l'équipement médical, des matériaux, de l'environnement et de l'industrie pharmaceutique. Environ 40 p. 100 de ces technologies ont été transférées à des partenaires du secteur privé, ce qui a généré des revenus importants pour l'Université et ses chercheurs.