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Budget 2015-2016

Des efforts toujours nécessaires pour atteindre l’équilibre

Le recteur adjoint et vice-recteur aux ressources humaines et financières, le professeur Martin Buteau.
Le recteur adjoint et vice-recteur aux ressources humaines et financières, le professeur Martin Buteau.
Photo : Université de Sherbrooke

L’Université de Sherbrooke adopte un budget qui tend vers l’équilibre, mais qui demeure tributaire d’importants efforts de la part de tous les groupes d’employés et de toutes ses unités administratives.

Le budget 2015-2016 comporte notamment trois grandes hypothèses tout à fait exceptionnelles:

  • il prévoit la réalisation des mesures budgétaires convenues avec chacune des unités afin d’atteindre leurs cibles d’augmentation de revenus et de réduction de dépenses; 
  • il comporte des efforts encore non répartis représentant 2,5 M$; et 
  • il compte sur une réponse positive aux demandes formulées aux différents groupes d’employées et d’employés, demandes évaluées à quelque 8,7 M$ d’économies.

Adopté par le conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke le 27 avril, le budget 2015-2016 totalise des dépenses de 395,7 M$ et des revenus de 384,5 M$ (avant PCGR).

« L’élaboration du budget 2015-2016 de l’Université de Sherbrooke a été un exercice extrêmement exigeant, particulièrement en raison de l’importance et du rythme sans précédent des compressions imposées par le gouvernement du Québec, explique le recteur adjoint et vice-recteur aux ressources humaines et financières, professeur Martin Buteau. Mais ces efforts sont primordiaux pour assurer à l’Université la maîtrise de ses choix en fonction des priorités déterminées par sa communauté. »

Rappelons qu’au printemps 2014, au moment d’adopter le budget 2014-2015 de l’UdeS, le gouvernement annonçait toujours un réinvestissement dans les universités et fixait des cibles en matière d’enseignement, de recherche et de soutien aux étudiantes et aux étudiants. Mais le dépôt du budget provincial au début de juin est venu changer la donne : le réinvestissement s’est transformé en compressions supplémentaires, les déficits autorisés ont été prohibés et des « efforts budgétaires supplémentaires » ont été imposés aux universités en cours d’année.

« Dès l’annonce de ces compressions, la direction de l’UdeS a lancé une grande mobilisation de la communauté universitaire, a communiqué régulièrement avec celle-ci et a invité chacune et chacun à faire part de ses suggestions. Ce difficile exercice a été marqué, tant pour l’année 2014-2015 que 2015-2016, par un esprit de solidarité et de collégialité sans précédent qui est tout à l’honneur de notre communauté », ajoute le vice-recteur Buteau.

Faits saillants

  • 100 % des facultés et services ont atteint ou dépassé leurs cibles d’efforts de compression.
  • On note une augmentation de 3,6 M$ des coûts de système en lien avec la masse salariale.
  • Les masses salariales représentent 73,5 % des dépenses.
  • On prévoit une augmentation de 0,9 % des droits de scolarité et des frais institutionnels obligatoires à compter de l’automne 2015 (taux régi par le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
  • Le budget fait en outre l’hypothèse que l’effectif étudiant sera en hausse de 0,3 % pour des revenus supplémentaires de 1,5 M$ (subvention, droits de scolarité).
  • L’Université recevra une subvention fédérale de plus de 7 M$ provenant du Fonds de soutien à la recherche. Cette subvention couvre les dépenses engagées dans la gestion des travaux de recherche en lien avec les subventions des trois organismes subventionnaires (CRSH, CRSNG, IRSC).
  • Le budget exclut, pour l’instant, l’impact de nouvelles compressions budgétaires pouvant découler de l’adoption du budget provincial 2015-2016, impact pouvant atteindre 7 M$ pour l’année 2015-2016.