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Liaison, 5 juillet 2007


Découvertes livres

CAROLANE GUAY
Étudiante au baccalauréat en histoire

Les orphelins du mal, Nicolas d'Estienne d'Orves

Il est français, il est journaliste et écrivain, il a 32 ans, il s'appelle Nicolas d'Estienne d'Orves et c'est un romancier très prolifique. En effet, Les orphelins du mal, le roman qui est présenté ici, est son 5e roman depuis qu'il s'est mis à l'écriture, en 2001! C'est sans oublier les trois nouvelles et les trois essais qu'il a rédigés. L'auteur a fait des études de lettres et des stages dans le milieu de l'opéra pour finalement devenir chroniqueur des magasines Figaro littéraire et Madame Figaro. Il y travaillera durant cinq années consécutives. Aujourd'hui, il travaille comme critique de musique classique au Figaro magazine, à Jasmin, à Classica, au Spectacle du monde, sur France Musique, et il écrit toujours.

Les orphelins du mal est un thriller à saveur historique. La documentation est impressionnante! L'auteur n'a pas choisi n'importe quelle période de notre histoire. Il s'agit de la période qui exerce encore de nos jours une grande fascination : l'époque du IIIe Reich. La couverture annonce assez bien le sujet central du roman. En effet, les deux personnages principaux de l'histoire, Anaïs et Vidkun, feront des recherches sur les lebensborn, ces maternités nazies dans lesquelles on faisait procréer des femmes avec des soldats, tous blonds aux yeux bleus. Cela avait pour but de faire accroître la race pure que les nazis prônaient par-dessus tout et qui plus tard dominerait la terre : les Aryens.

Autour de ce sujet central est tissée une foule d'autres histoires qui se déroulent à diverses époques, mais elles se croisent toutes à un moment ou à un autre. Anaïs et Vidkun vivent en 2006 et font des recherches sur ces fameuses maternités, mais au fur et à mesure que leur enquête avance, ils se rendent compte que des dossiers d'archives ont été volés, des témoins refusent de parler tandis que d'autres meurent dans des circonstances morbides et inquiétantes. Ils sont également victimes de menaces...

Tout cela parce qu'en 1995, quatre personnes se sont enlevé la vie simultanément dans les villes les plus célèbres d'Allemagne. Ils avaient tous perdu la main droite. Celles-ci se sont retrouvées chez Vidkun, qui a voulu éclaircir ce mystère ainsi que celui de ses origines, et il a entraîné avec lui la journaliste Anaïs, qui elle aussi cherche des réponses sur son passé. Mais parfois, la vérité est dure à accepter...

L'histoire est bien montée en général, et l'auteur ne perd pas le lecteur avec tous ces croisements. Il passe de l'époque nazie à un présent tout aussi inquiétant, car il révèle que rien ne s'est définitivement terminé à la fin de la guerre. Certains des membres les plus influents du IIIe Reich ont réussi à fuir l'Allemagne de l'après-guerre pour se réfugier en Amérique latine, et ont toujours continué à comploter pour que la soi-disant race supérieure des Aryens puisse de nouveau s'étendre et finalement dominer le monde.

Le seul défaut de ce livre est lié à la forme d'écriture de l'auteur. Celle-ci n'a rien de très exceptionnelle, mais elle manque surtout d'unité. En effet, l'auteur passe d'un vocabulaire très familier à des envolées littéraires. Par contre, le lecteur qui est capable de passer outre ce petit défaut sera envoûté par le récit. Il est en effet très difficile de s'arracher à sa lecture! Malgré son côté sombre, on retrouve dans le récit des remarques légères et humoristiques.

En ce qui me concerne, j'ai adoré la lecture de ce livre. Il n'y a que le dénouement que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux, mais ça, c'est à vous d'en juger!

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