L'UdeS prend une part active au Sommet de Sherbrooke
Des projets porteurs promus par l'Université
contribueront à l'essor économique de la ville d'ici 5 ans
Faire de Sherbrooke un pôle majeur d'innovation d'ici 2012,
telle est l'ambition des quelque 300 participants
qui se sont réunis au Sommet de Sherbrooke le 24 mai
au Centre culturel, à l'initiative de la Ville. Des acteurs provenant de
tous les horizons ont fait état d'une cinquantaine de projets porteurs qui
doivent conduire à l'atteinte de l'objectif. Parmi eux se retrouvaient
plusieurs représentants de l'UdeS, à commencer par le recteur Bruno-Marie
Béchard, qui était membre du comité de parrainage du Sommet.
Ville universitaire
Le recteur Béchard présidait également le groupe d'action sur le plein
développement des institutions d'éducation et de recherche comme moteurs
privilégiés d'innovation. «Un dollar sur deux circulant à Sherbrooke
provient directement de l'activité du Pôle universitaire, explique
Bruno-Marie Béchard. L'objectif de notre groupe d'action était d'identifier
les projets les plus structurants pour assurer le plein développement des
institutions partenaires : l'Université de
Sherbrooke, l'Université Bishop's, le Cégep de Sherbrooke, le Collège
Champlain, le Séminaire de Sherbrooke, le CHUS, le CSSS-IUGS et le Centre de
recherche et de développement d'Agriculture Canada de Lennoxville.»
Plus spécifiquement, les résultats attendus pour 2012
visent à assurer le développement et l'expansion des institutions
d'enseignement et de recherche; à accroître le nombre de centres de
recherche et de chercheurs en lien avec la stratégie d'innovation; à assurer
une meilleure intégration des institutions dans la trame urbaine de la
ville; et enfin, à favoriser la venue ou la création d'entreprises en lien
avec les centres d'excellence des institutions.
Les quelque 12 projets retenus parmi la
vingtaine reçue proposent donc la création de nouveaux emplois liés à
l'économie du savoir, en quantité et en qualité, qui ont une grande portée
et sont réalisables à court et à moyen terme. Le recteur est convaincu que
la région possède tous les atouts pour réussir, dont «l'admirable synergie
animant toutes les institutions qui travaillent en concertation».
Bruno-Marie Béchard a également insisté sur le rôle crucial de la
gouvernance en matière de développement économique qui aura pour mandat
d'assurer l'atteinte des objectifs du Sommet : «Une nouvelle gouvernance,
inclusive et mieux adaptée à la vision du Sommet, permettra à la fois
d'animer le développement, de créer des liens et d'agir comme représentant
pour mieux faire connaître Sherbrooke comme l'une des principales capitales
d'innovation à travers le monde. C'est la clé de voûte qui permettra de
maximiser l'impact des fruits du Sommet de Sherbrooke.»
Campus centre-ville de Sherbrooke
L'expansion et la mise en valeur des 10 sites
d'activité de l'UdeS répartis dans la ville fait partie des projets
prioritaires. «Le Campus centre-ville de Sherbrooke regroupe des cliniques
d'intervention au service de la population, des laboratoires scientifiques,
des résidences étudiantes et des institutions de santé où évoluent
quotidiennement plus de 1000 étudiants et professeurs de notre université,
rappelle le recteur Béchard. L'ajout de nouvelles résidences étudiantes près
du Vieux Clocher de Sherbrooke ainsi que la valorisation d'un édifice
patrimonial de la rue Murray par le CHUS et l'IUGS portera à 12 le
nombre de composantes de ce campus au cœur et au service de la communauté.»
Parc Innovation
La création du Parc Innovation annoncée à la fin de l'an dernier
constitue l'une des contributions majeures de l'Université en relation
directe avec les objectifs du Sommet. Pour l'UdeS, l'ajout de milieux de
recherche représente une occasion d'offrir une formation bonifiée pour ses
étudiantes et étudiants qui pourront alors profiter d'autres installations à
la fine pointe et toucher à des projets novateurs branchés sur le monde du
travail.
«Le Parc Innovation favorisera une meilleure synergie entre les
différents spécialistes, souligne Edwin Bourget, vice-recteur à la
recherche. Tout développement dans ce secteur suscitera des subventions
nouvelles investies en recherche, l'embauche de personnel et des
constructions. À cela s'ajoutent des emplois indirects et un effet sur la
rétention de nos étudiants.»
Pour que Sherbrooke devienne une vitrine de choix en matière
d'innovation, il faudra aussi compter sur le soutien de plusieurs instances
gouvernementales. «Mais avec des projets bien étoffés et de qualité, et des
joueurs de haut calibre, le financement devrait suivre», ajoute le
vice-recteur. Par ailleurs, l'Université prévoit embaucher une
personne-ressource en vue de mieux raccorder les grands secteurs de
l'industrie régionale avec les domaines forts de recherche à l'UdeS.
Recherche sur le cancer
L'Université a également mis en priorité la création du Centre
universitaire de recherche avancée et technologique au Campus de la santé.
Ce projet contribuerait au développement du pôle des sciences de la vie et à
l'expansion du Parc biomédical de Sherbrooke. Il comprendrait la
construction d'un nouveau pavillon de recherche qui permettrait de réunir
plusieurs groupes de chercheuses et de chercheurs sur le cancer sous un même
toit.
«Reconnus pour leur grande contribution dans le domaine, mais
présentement dispersés sur six étages de la Faculté de médecine et des
sciences de la santé, ces chercheurs ont pu procéder à l'achat d'équipement
de pointe grâce à l'obtention d'importantes subventions», souligne la
vice-doyenne à la recherche de la Faculté de médecine et des sciences de la
santé, Nicole Gallo-Payet. La création de ce pavillon offrirait des
structures plus adéquates pour poursuivre la recherche sur le cancer de même
que pour le développement d'outils pour le diagnostic et la thérapie.
Par ailleurs, l'Université est partenaire du projet d'agrandissement du
Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS et de celui du Centre de
recherche sur le vieillissement du CSSS-IUGS.
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