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5 filles de l'UdeS qui savent porter le Chapeau!
L'UdeS remporte plus de prix que toute autre
institution à la finale
nationale du concours Chapeau, les filles! – Excelle science
ROBIN RENAUD
Le leadership et l'excellence des représentantes de l'UdeS ont été
reconnus de brillante façon lors du dévoilement des lauréates nationales du
concours Chapeau les filles! et de son volet Excelle science, le 6 mai.
Trois étudiantes en génie, Mélanie Plourde, Audrey Dessureault et Julie
Roberge, ainsi que deux étudiantes en géomatique appliquée à
l'environnement, Amélie Bernier et Caroline Rivest, ont chacune reçu un prix
Excelle science. Ce concours vise à honorer des jeunes femmes qui
choisissent un métier traditionnellement masculin. Les cinq lauréates ont
fait de l'UdeS l'institution universitaire la plus récompensée, en plus
d'obtenir deux des six grands prix assortis d'une bourse de 5000 $.
Chapeau les filles! est un grand concours organisé par le ministère de
l'Éducation et plusieurs partenaires dont la Conférence des recteurs et des
principaux des universités du Québec. Lors du gala, 58 prix nationaux d'une
valeur de 1000 $ à 5000 $, des stages rémunérés et des séjours
professionnels hors Québec ont été attribués.
2 grands prix
Caroline Rivest, étudiante au programme de géomatique appliquée à
l'environnement, est l'une des deux étudiantes a avoir remporté l'un des
grands prix du ministère du
Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation. Elle avait
d'abord opté pour les mathématiques avant de s'inscrire en géomatique,
en 2003. Conjuguant les sciences de la terre, l'écologie et l'informatique,
cette discipline lui permet de contribuer à la sauvegarde de
l'environnement – l'un de ses vœux les plus chers. Caroline a toutefois dû
faire preuve de persévérance pour se faire admettre par ses condisciples
masculins. Pour ce faire, elle a su demeurer authentique et ne jamais se
sous-estimer. En septembre, elle se lancera dans une maîtrise en géomatique
sur la cartographie des milieux humides. Mais avant, cette globe-trotter en
herbe compte se rendre en Équateur pour travailler durant l'été dans une
réserve naturelle afin d'entrer de plain-pied dans sa profession.
Étudiante en génie électrique, Julie Roberge a elle aussi obtenu un grand
prix, celui-ci décerné par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du
Sport. En plus de ses études, elle est membre des Forces canadiennes depuis
l'âge de 16 ans, où elle agit comme réserviste et ingénieure de combat. Cet
emploi étudiant peu banal l'a amenée à relever d'innombrables défis et l'a
conduite jusqu'en Bosnie où elle a passé six mois dans le cadre d'une
mission de paix. Julie Roberge a donc l'habitude des milieux masculins, et
s'est intégrée sans heurt au programme de génie électrique où les femmes
sont encore rares.
Une fois son baccalauréat terminé, l'automne prochain, Julie prévoit
poursuivre ses études à la maîtrise en environnement ou encore au certificat
de gestion de projets de développement international et d'aide humanitaire.
D'ici là, elle retournera bientôt sur le terrain pour effectuer un stage au
Burkina Faso avec Ingénieurs sans frontières.
Des personnalités distinctes
Mélanie Plourde, étudiante en génie civil, a quant à elle reçu un prix du
ministère des Transports. Se décrivant comme une personne timide et
réservée, l'étudiante dit avoir mûrement réfléchi et consulté des
conseillers en orientation avant de choisir sa profession. Depuis, elle a
surmonté ses doutes et a appris qu'une ingénieure, c'est une personne qui
aime s'interroger, observer, et qui n'a pas peur de se remettre en question
pour trouver la meilleure solution. Aujourd'hui, Mélanie souhaite modifier
la perception erronée que trop de filles ont des professions scientifiques.
Elle rappelle qu'aujourd'hui, aucune fille ne se voit interdire l'accès aux
universités dans ces domaines.
Étudiante en géomatique appliquée à l'environnement, Amélie Bernier s'est
vu remettre un prix du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Elle
estime que son domaine d'études constitue un secteur d'avenir encore
méconnu, incluant plusieurs spécialités, comme l'analyse spatiale, la
télédétection ou le traitement d'images satellitaires. Avant d'entreprendre
son programme, elle ne s'attendait pas à se retrouver parmi une majorité
d'hommes. Déterminée et ouverte aux autres, elle a rapidement taillé sa
place – en classe comme en stage. Selon Amélie, des préjugés subsistent et
freinent des femmes qui craignent d'en être victimes. Il est donc important
de donner des exemples de réussite, comme le permet le concours Chapeau les
filles!
Audrey Dessureault, gagnante d'un prix du ministère du Développement
économique, de l'Innovation et de l'Exportation, étudie en génie
biotechnologique. Membre active d'Ingénieurs sans frontières, elle connaît
bien la dimension humaine de sa future profession. Elle parle du génie
biotechnologique comme d'un domaine en pleine effervescence et novateur dont
les applications sont très variées, notamment dans les domaines
pharmaceutique, agroalimentaire, biomédical et environnemental. Audrey
invite les filles à découvrir le côté humain des professions scientifiques.
Un aspect qui, selon elle, explique la forte présence féminine en santé.
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