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Liaison, 22 février 2007

 

 

Des élèves du secondaire ont pu s'initier à la carrière scientifique lors de la journée Les filles et les sciences, le 17 février à l'UdeS.
Des élèves du secondaire ont pu s'initier à la carrière scientifique lors de la journée Les filles et les sciences, le 17 février à l'UdeS.

Photos : Martin Blache

 


La science a-t-elle un sexe?

La journée Les filles et les sciences : un duo électrisant a permis à près d'une centaine de jeunes filles de la région de s'initier au monde fascinant des sciences et du génie

ROXANNE MERCIER

Le 10 février, on pouvait assister à une scène peu commune à l'Université de Sherbrooke : 75 jeunes adolescentes réunies sur le campus pour vivre au rythme… des sciences! De la création d'un parfum à la fabrication d'un prototype d'avion, les participantes à la journée Les filles et les sciences : un duo électrisant ont pu expérimenter concrètement diverses disciplines scientifiques. Une journée de filles dans un monde encore très masculin.

Provenant des quatre coins de l'Estrie, les jeunes filles de 2e et de 3e secondaire ont semblé bien emballées par leur journée. «Je ne pensais pas que faire de la crème glacée était aussi amusant!» s'exclame Laurie Savage, 13 ans, en dégustant son dessert glacé créé lors d'un atelier du Département de génie chimique. Et c'est justement le genre de réaction que les organisatrices de l'événement veulent générer puisque ces adolescentes sont à un moment déterminant dans leur cheminement scolaire. En effet, les élèves de 4e secondaire doivent décider pour l'année suivante si elles prennent le bloc science ou bien si elles demeurent dans le programme régulier.

Pour amener les filles à redécouvrir les sciences, les organisatrices ont planifié une journée stimulante avec une douzaine d'ateliers interactifs, une visite des stands où les filles peuvent «magasiner» leur avenir, une rencontre avec des femmes scientifiques inspirantes et la possibilité de gagner un voyage à la Baie-James offert par Hydro-Québec.

Selon Virginie Charrette, professeure au Département de mathématiques et organisatrice d'un atelier pour la journée : «Cet événement va chercher un profil de jeunes filles qui ne sont pas a priori portées vers les sciences, mais qui, avec un peu d'encouragements et d'exemples féminins, ont tout le potentiel pour devenir des scientifiques.»

Même si les femmes ont littéralement envahi les universités depuis les dernières décennies, elles se dirigent très peu vers les sciences. Fait surprenant : depuis 1996 au niveau collégial, on remarque une égalité entre le nombre de femmes et d'hommes inscrits en sciences. Mais une fois arrivées à l'université, les femmes ne se dirigent pas dans les mêmes disciplines scientifiques que leurs collègues masculins. Selon les données de la chaire de recherche CRNSG-Alcan pour les femmes en sciences et en génie au Québec, en 2003, les femmes représentaient 32 % des nouveaux étudiants inscrits aux baccalauréats en science et en génie. Les disciplines les moins fréquentées par les femmes (où il y a un ratio inférieur à une fille pour trois hommes) sont les sciences physiques, plusieurs programmes de génie, l'informatique et la foresterie. Les sciences de la vie et les sciences de la santé représentent les deux domaines scientifiques qui sont les plus prisés par les étudiantes.

Ces statistiques appuient la nécessité de la tenue d'événements comme Les filles et les sciences. Déjà, à Montréal, où la journée existe depuis sept ans, les retombées positives se font sentir. Plusieurs participantes des premières éditions de l'événement sont maintenant à l'université et poursuivent des études en sciences. Cette année, la journée s'est tenue simultanément à Sherbrooke, à Montréal et à Rimouski. L'événement, qui en est à sa première édition en Estrie, est une initiative de l'Université de Sherbrooke, du Cégep de Sherbrooke et du Conseil du loisir scientifique de l'Estrie.

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