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Liaison : 40 ans d'actualité
1976 : Les belles histoires des bureaux d'en haut
Les dernières semaines, Radio-Canada a commémoré les 50 ans de la série
télévisée Les belles
histoires des pays d'en haut, à l'occasion de diverses émissions,
notamment d'un quiz. À l'Université en 1976, un pastiche de la série culte
était présenté à l'occasion d'une assemblée de l'association fédérative
étudiante, l'AFEUS. Sur fond de revendications étudiantes, les acteurs
caricaturaient le recteur de l'époque, Yves Martin. Ils écorchaient au
passage le syndicat des professeurs et son président d'alors, Aldée Cabana.
En ce temps-là, l'association et son représentant Renaud Lapierre prônaient
le syndicalisme étudiant. Ils réclamaient à la direction une convention
collective pour les étudiants. Voici ce que rapportait Liaison dans son
édition du 1er avril 1976.
L'option théâtre du Département
d'études françaises a présenté le 24 mars à la Petite Salle un spectacle
humoristique basé sur les récents événements qui ont marqué la vie
universitaire, à l'intention des participants (une centaine) à l'assemblée
d'information de l'AFEUS. Le spectacle a commencé par la populaire émission
de télévision
Qui dit vrai? (…)
Ensuite, un interlude musical a mis en
vedette une jeune fille de la jungle universitaire, qui a interprété son
grand succès :
Je me sens ben à d'varsité.
En troisième partie, l'option théâtre
a tourné une page des
Belles histoires des bureaux d'en haut.
Au début, Séraphin Martin met au point un plan visant à maîtriser, en les
divisant, les notables (les professeurs) et le bon peuple (les étudiants).
Dans la deuxième scène, les notables et les gens du peuple, qui se jurent
fidélité, décident de prendre ensemble les moyens de tenir tête à Séraphin.
Mais dans la scène suivante, les notables, à qui Séraphin a graissé la
patte, négocient leur propre convention collective (que le notaire Aldée Le
Potiron présente à Séraphin). Enfin, Alexis Lapierre apprend la trahison des
notables et décide de s'atteler à la convention collective du peuple. Alexis
réussira-t-il à faire face à Séraphin? Le peuple réussira-t-il à faire
signer sa propre convention collective malgré le coup bas des notables?
C'est ce que vous saurez l'année prochaine en regardant une autre page des
Belles histoires des bureaux d'en haut.
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