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Marie José Thériault : pour la survie du patrimoine littéraire
Invitée par le Groupe de recherche sur l'édition littéraire au Québec,
Marie José Thériault était de passage à l'Université, le 24 février, pour
prononcer une conférence intitulée Le livre comme lieu d'échanges et de
mémoire. Elle en a profité pour livrer un vibrant plaidoyer pour la
survie de l'édition patrimoniale québécoise.
Fille de l'écrivain Yves Thériault, Marie José Thériault déplore que des
œuvres marquantes de la littérature québécoise, comme celles de son père, de
Gilbert LaRoque ou de Gérard Bessette soient délaissées. C'est pourquoi elle
a fondé, en 2003, les Éditions Le dernier havre où elle réédite notamment
les textes de son père, mort en 1983.
Les programmes de subventions qui existent actuellement ne font, selon
elle, aucune place à la réédition de ces œuvres significatives qui, faute de
connaître un lectorat important, sont condamnées à l'oubli. Pour protéger
ces écrits, elle propose la notion d'édition patrimoniale : des rééditions
soignées d'œuvres importantes financées par des subventions
gouvernementales.
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