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Liaison région, 16 février 2006

Programme d'échange Europe-Canada

Un dépaysement formateur pour de futurs enseignants

ISABELLE HUARD

Trois étudiants de la Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke prennent part depuis quelques semaines à un programme d'échange en Angleterre afin d'améliorer leur pratique d'une langue étrangère, de connaître d'autres cultures et de savoir travailler en équipe dans des contextes internationaux. Ce stage d'une durée de trois mois se déroule à la Cheam Farm Park Primary School dans le comté de Kent, à 20 minutes au sud de Londres, dans le cadre du programme de formation internationale Wider Interdisciplinary Systems in Education (WISE), reconnu et financé conjointement par l'Union européenne et le gouvernement canadien.

Éric Lavoie, étudiant au baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde, ainsi que Sarah Boisvert et Véronique Tremblay, toutes deux étudiantes au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire, ont choisi de vivre l'expérience britannique pour mieux développer leur niveau linguistique et ainsi s'ouvrir à d'autres réalités humaines et sociales.

Dans la même lignée, quatre étudiants britanniques sont venus explorer le système scolaire québécois dans le cadre d'un stage s'étendant du 20 octobre au 13 janvier à l'école secondaire du Phare de Sherbrooke. Les étudiants britanniques ont pleinement compris l'importance de mieux connaître les milieux éducatifs pour agir sur leur propre réalité professionnelle. Au terme de leur stage, ils ont d'ailleurs présenté une conférence sur les différences et les similarités culturelles dans les écoles québécoises et anglaises.

Adrian Glasspool a surmonté avec flegme les difficultés reliées à la barrière linguistique : «Mon choc culturel a été de comprendre l'accent québécois des adolescents!» Fabienne Pendant, quant à elle, a apprécié son séjour riche en interdisciplinarité et a observé une grande différence dans les rapports enseignant-élèves, qui sont beaucoup plus familiers au Québec qu'en Angleterre : «J'ai même été choquée au début, mais en y réfléchissant bien, je me suis rendu compte que ce type de pratique avait ses avantages.» Zoulikha Louali, pour sa part, a été très surprise par le comportement des gens en général : «Les gens ici sont si gentils. Se faire dire bonjour à Sherbrooke en montant dans l'autobus ou en faisant ses courses, c'est très différent de ce que l'on peut observer à Londres!»

Un plus pour nos futurs enseignants d'anglais

La professeure Lynn Thomas, responsable du baccalauréat en enseignement de l'anglais langue seconde de l'Université de Sherbrooke et responsable du volet canadien de WISE, fait partie des formateurs qui accordent beaucoup d'importance au fait de mettre en commun les expertises personnelles et professionnelles en matière de formation à distance. Initier, concevoir et gérer en partenariat des projets internationaux s'avère extrêmement stimulant. «Le fait que les enseignants d'anglais langue seconde au Québec sont majoritairement francophones démontre encore plus l'importance que nous devons accorder à notre programme de formation. Une simple connaissance de la grammaire et un certain vocabulaire ne peuvent être suffisants. Un programme d'échange dans un pays anglophone, comme le programme WISE, leur permet d'améliorer leurs capacités linguistiques, lesquelles auront un grand impact sur leurs capacités d'enseignement», estime Lynn Thomas.

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