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Liaison, 10 mars 2005

 

 
Le président de la Fondation du Centre de réadaptation de l’Estrie (CRE), Marc Quessy, a expliqué aux journalistes l’importance d’un laboratoire comme celui de Domus pour les victimes d’accidents cérébraux.

Le président de la Fondation du Centre de réadaptation de l’Estrie (CRE), Marc Quessy, a expliqué aux journalistes l’importance d’un laboratoire comme celui de Domus pour les victimes d’accidents cérébraux.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Inauguration du Laboratoire DOMUS de recherche
en domotique et informatique mobile 

GILLES PELLOILLE

L’Université a inauguré le 24 février le Laboratoire DOMUS qui se consacre à la recherche en domotique et en informatique mobile afin de permettre le maintien à domicile des personnes qui souffrent de problèmes cognitifs.

Installé au Département d’informatique de la Faculté des sciences, le laboratoire jette les bases théoriques et pratiques d’un logement dans lequel les personnes qui souffrent de handicaps peuvent vivre plus longuement de façon autonome. «Nous travaillons d’abord pour les personnes aux prises avec des troubles cognitifs, affirme Hélène Pigot, l’une des instigatrices du projet avec son collègue Sylvain Giroux. Les personnes âgées souffrant de démence, les jeunes schizophrènes ou les adultes ayant subi un traumatisme crânien sont les premiers ciblés par nos recherches.»

Pour aider ces personnes, l’équipe leur fait porter de très petits capteurs intégrés dans les objets de la vie quotidienne; de plus, chaque pièce ainsi que le mobilier de leur logement sont équipés d’autres capteurs de toutes sortes aussi discrets que sophistiqués. Le système est ainsi capable de détecter les oublis ou les anomalies de comportement, puis de réagir et de prendre les décisions appropriées : «Si la personne oublie de prendre ses médicaments ou laisse le four en marche, le système émet des messages textuels, vidéos, vocaux ou lumineux pour lui rappeler les gestes qu’elle doit poser. Si rien n’est fait, le système informatique communique avec les intervenants extérieurs pour les alerter», explique Sylvain Giroux. Lorsque la personne sort de sa maison, d’autres systèmes informatiques prennent le relais pour continuer à l’assister.

Les systèmes informatiques sont étudiés et mis au point par les professeurs et les étudiants de l’équipe DOMUS qui s’affairent dans un laboratoire inusité. Celui-ci se présente sous la forme d’un logement de quatre pièces entièrement meublé et comprenant cuisine, salle de bain, salle à manger, chambre à coucher et salon. Un large oriel percé dans le salon du laboratoire donne sur un corridor universitaire, et les passants sont souvent surpris par la présence de volontaires qui habitent l’appartement et testent cet environnement hautement technologique.

Le Centre de réadaptation de l’Estrie

L’équipe du Laboratoire DOMUS travaille en étroite collaboration avec le Centre de réadaptation de l’Estrie (CRE) et la Fondation du CRE. «Nous attendons avec impatience l’arrivée du printemps, moment où débutera la construction de 10 logements pourvus des systèmes développés par l’équipe de DOMUS. Et nous espérons la construction de 10 autres logements en 2006», a déclaré Marc Quessy, président de la Fondation du CRE, lors de l’inauguration du laboratoire.

Le CRE accueille notamment de jeunes adultes victimes d’accidents cérébraux. Lorsque ceux-ci atteignent la majorité, ils sont actuellement transférés dans des institutions pour personnes âgées. Un non-sens aux yeux de l’équipe du Laboratoire DOMUS, du CRE et de sa Fondation. Les appartements conçus par l’équipe DOMUS combleront, entre autres, ce besoin d’un milieu de vie adéquat pour les jeunes. De plus, ils assureront la continuité entre la recherche fondamentale en laboratoire et la mise au point en milieu réel.

Hélène Pigot est convaincue : «DOMUS améliorera la santé et la qualité de vie des personnes qui bénéficient de notre technologie, et notre recherche permettra de mieux comprendre leur maladie ou leur handicap tout en facilitant leur maintien à domicile. Les résultats que nous obtiendrons et les interfaces développées pourront non seulement être appliqués à d’autres maladies, mais servir aussi aux personnes en santé.»

L’informatique peut en effet apporter bien des améliorations aux maisons et aux activités quotidiennes. DOMUS risque de changer la vision de l’habitat et la manière dont est organisée la vie quotidienne de la société moderne. Les connaissances issues de DOMUS pourront éventuellement être utilisées dans les domaines de la santé, de l’éducation et du milieu de travail. D’ailleurs, un deuxième axe de recherche a été entrepris pour étudier l’application des travaux de l’équipe DOMUS en milieu de travail.

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