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Liaison, 25 novembre 2004
L'UdeS s'impose en imagerie
et médias numériques
PASCALE BEAUDOIN
Collaboration spéciale
Pour la première fois au Canada, un baccalauréat en imagerie et médias
numériques est offert afin de combler les besoins de main-d'œuvre
spécialisée dans un secteur en pleine effervescence. C'est ce qu'ont dévoilé
le recteur Bruno-Marie Béchard et Jean Goulet, doyen de la Faculté des
sciences, à l'occasion du lancement du nouveau programme offert au
Département d'informatique depuis septembre 2004 et de l'inauguration des
laboratoires de recherche du MOIVRE (Modélisation en imagerie, vision et
réseaux de neurones).
Un programme innovateur!
Le baccalauréat en imagerie et médias numériques a été conçu pour les
mordus des sciences, de l'informatique, de l'imagerie et des médias
numériques. Il permet aux futurs diplômés et diplômées d'acquérir des
connaissances en conception de logiciels et d'outils liés, entre autres, à
l'infographie, au traitement d'images et de la vidéo, au traitement du son
et de la parole, à la vision artificielle, à la réalité virtuelle ainsi qu'à
la gestion, à la transmission et à la compression des données numériques.
«La Fondation canadienne pour l'innovation a identifié en 2001 l'imagerie
comme l'un des huit domaines les plus prometteurs en vue d'accroître la
capacité d'innovation au Canada. L'Université a donc innové une fois de plus
en mettant au point une formation originale adaptée à la demande de la
recherche et du marché du travail», a déclaré Bruno-Marie Béchard.
Le recteur a également souligné un nouveau partenariat du Pôle
universitaire de Sherbrooke : «L'Université Bishop's s'est associée à ce
projet audacieux pour offrir, conjointement avec l'Université de Sherbrooke,
cette formation en imagerie et médias numériques. La collaboration entre les
deux universités sherbrookoises permet donc à nos étudiantes et étudiants
d'exceller dans un domaine novateur, tout en leur donnant la possibilité
d'être exposés aux cultures francophone et anglophone.»
Des débouchés prometteurs
Les débouchés professionnels sont très grands, affirme le doyen Jean
Goulet : «Les finissantes et finissants de notre programme pourront, entre
autres, travailler au développement et à la mise en oeuvre de jeux vidéo, du
contrôle de la qualité, de la création artistique, de logiciels d'animation,
de logiciels d'imagerie médicale, enfin, dans tous les secteurs qui
analysent, produisent ou gèrent des images, des vidéos et des sons
numériques. En fait, les entreprises qui oeuvrent dans tous les domaines
exploitant une grande quantité d'images, de sons ou de vidéos ont besoin de
spécialistes, et ce, autant au niveau de l'industrie que de la recherche.
«Une carrière des plus prometteuses en imagerie et médias numériques,
c'est ce qu'offre l'Université de Sherbrooke aux passionnés de ce domaine en
pleine croissance!» a déclaré le doyen.
Historique du programme
La solide présence de l'Université dans le milieu de l'imagerie s'est
bâtie grâce à une évolution fulgurante de la recherche dans ce domaine.
D'une part, le MOIVRE, créé en 1997, compte maintenant huit professeurs,
34 étudiantes et étudiants au niveau de la maîtrise et du doctorat, deux
stagiaires postdoctoraux, six assistants de recherche et deux stagiaires
coopératifs. L'équipe est maintenant installée dans des locaux qui ont été
inaugurés le 25 novembre.
D'autre part, CoRIMedia, un consortium de recherche en image et
multimédia créé en 2001 à l'Université, regroupe maintenant 15 professeurs,
qui proviennent de sept universités canadiennes, et plus de 60 étudiants à
la maîtrise et au doctorat. Il a pour mission de favoriser l'émergence de
nouvelles technologies pour la gestion des médias numériques par le contenu.
Afin d'être en mesure d'offrir le nouveau baccalauréat en imagerie et
médias numériques, le Département d'informatique a pu compter sur la
participation de nombreuses entreprises spécialisées dont Ubisoft,
Softimage, Digits'n Arts, Centre T.I.V., Matrox, Bell Canada, Audiokinetic
et ART. Ce sont de futurs employeurs des premiers stagiaires du
baccalauréat. En effet, le programme est offert en régime coopératif et les
étudiantes et étudiants peuvent effectuer quatre stages rémunérés de quatre
mois dans le cadre de leur formation.
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Djemel Ziou et François Deschênes, professeurs
du nouveau programme.
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