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Florent Vollant
Artiste pour la paix
MARIE FERLAND
À la suite d'une fulgurante carrière avec Kashtin, l'artiste engagé et
fervent de la paix Florent Vollant est de passage sur la scène de la Salle
Maurice-O'Bready, le 19 octobre. C'est l'occasion de vivre une rencontre
chaleureuse et intimiste sous le signe de l'ouverture et de l'espoir.
C'est en 1984 que Florent amorce sa carrière
d'auteur-compositeur-interprète. Dès l'année suivante, il s'active à la
création du Festival Innu Nikamu, un événement musical qui réunit
annuellement quantité d'artistes de plusieurs nations; de quoi faire la
fierté de celui qui reçoit, en 1994, le titre d'Artiste pour la paix! Sa
musique témoignant d'un profond engagement pour la vie, l'amour de la terre
et l'espoir, on ne sera pas étonné de retrouver Florent Vollant en tant que
porte-parole du Jardin des Premières-Nations (Jardin botanique de Montréal)
ainsi que sur la scène de La grande paix, le spectacle de clôture des
13e FrancoFolies de Montréal.
De 1989 à 1995, Florent Vollant est membre du duo Kashtin avec lequel il
crée les albums Kashtin, Innu et Akua Tuta, lesquels le rendront célèbre au
Québec, au Canada, en France, en Belgique, en Corée du Sud et en Bolivie. Il
collaborera par la suite à de nombreux projets musicaux parmi lesquels
l'album de Richard Séguin, Instinct, la bande sonore du film Le silence des
fusils de Claude Lamothe ainsi que celle de la série animée Le monde perdu,
diffusée sur les ondes de VRAK TV.
En 2002, Florent Vollant nous offrait Katak, un album concocté avec de
nombreux amis et collaborateurs, dont Zachary Richard, Luce Dufault, Richard
Séguin, Éric Lapointe et Mario Légaré. Lentement et sagement mûri, cet opus
aux couleurs chaudes cumule les éloges et nous rappelle que l'on a affaire à
un auteur-compositeur-interprète au talent d'envergure.
En spectacle, avec des anecdotes empreintes de mystère et les rythmes
envoûtants de ce récent album, le Montagnais nous transporte au cœur de sa
Côte-Nord, nous rapprochant d'une culture fièrement enracinée, celle de ses
frères nomades, nos voisins innus, si méconnus.
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