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Liaison, 14 octobre  2004

Les Grandes Retrouvailles : gaieté et nostalgie

En trois jours, 50 ans d'histoire en accéléré. Des milliers de souvenirs revécus. Des visages, reconnaissables ou pas, qui ont contribué encore une fois à donner à l'Université une personnalité. La fin de semaine des Grandes Retrouvailles, ces 8, 9 et 10 octobre, a rassemblé plus de 2500 diplômés de l'Université sur le Campus principal. Des diplômés provenant de toutes les facultés et de toutes les cohortes depuis celle de 1954. Au menu : visites, témoignages et bilans, cocktails et repas… En ce 50e anniversaire de l'UdeS, d'autres souvenirs, aussi mémorables que les précédents, se sont ainsi créés sur le campus. En voici quelques-uns.

Textes : STÉPHANIE RAYMOND

Dans toute université, une école veille…

La Faculté d'éducation a rassemblé des gens de tous domaines et de tous âges lors du lancement du livre Dans toute université, une école veille…, samedi midi. Grâce au travail d'Hélène Guy, de Céline Garant et d'Isabelle Huart, respectivement professeure, doyenne et conseillère pédagogique à la Faculté d'éducation, ce recueil de 50 courts récits prouve que la magie de l'école n'est pas éteinte. Des récits sur le primaire, le secondaire et l'université teintés de souvenirs, d'anecdotes et de fiction. Des récits aussi différents que leurs auteurs, qui proviennent des milieux politiques, municipaux, universitaires, scolaires et culturels. Quelques noms connus (Pauline Marois, Pierre Reid, Jean Perrault, Bruno-Marie Béchard, Jean Desclos, René Caron…) et d'autres qui gagneront à l'être. Le recteur Bruno-Marie Béchard s'est de plus projeté en 2054, en tant que plus vieux recteur d'Amérique, avec canne et cheveux blancs, pour parler des défis surmontés depuis 2004.


Le plus vieux recteur d'Amérique du Nord…

Le Département d'histoire et de sciences politiques se souvient…

Le Département d'histoire et de sciences politiques s'est souvenu le samedi 9 octobre. Une cinquantaine d'anciens professeurs et étudiants ont revécu près de 50 années de leur histoire. «J'ai enseigné 35 ans ici, a affirmé J.M. de Bujanda. Ce fut mon premier et mon dernier emploi. C'était très important de venir. J'ai revu des étudiants qui remontent à la première période.» Parmi ceux qui ont participé à l'événement, Bernard Chaput, doyen et professeur le plus ancien du Département (arrivé en 1970), Jean-Guy Lavallée, premier professeur de la Faculté en 1958, et Basile G. Spiridonakis, premier directeur.

Faculté de génie : on pense déjà à l'avenir

La Faculté de génie a fait preuve d'originalité en rassemblant quelque 75 objets représentatifs de notre temps : produits de consommation, matériel informatique et scolaire, annuaire de l'Université, discours de Bruno-Marie Béchard, etc. Ces objets reposeront pendant 50 ans dans une capsule de métal scellée et accrochée samedi après-midi au plafond du hall d'entrée de la Faculté de génie. Ceux qui voudront s'offrir une thérapie par le rire pourront revenir lors de son ouverture en 2054…

Pas d'université sans bar digne de ce nom…

Trois bars ont marqué l'histoire de l'Université avant le Kudsak. Le Tombeau de Bacus (1963 à 1968), l'Antre II (1968 à 1976) et le Bahut (1976 à 1997). Ils ont ressuscité samedi l'espace d'une soirée, au grand plaisir des anciens étudiants. Le Tombeau de Bacus (Boîte à chansons de l'UdeS) surtout a prouvé que ses pionniers étaient tout sauf morts. Le directeur artistique du temps, Louis-Paul Allard, a fait chanter et danser la baraque, au Racoin, en invitant pas moins d'une trentaine d'artistes d'il y a 35 ou 40 ans, dont Tex Lecor qu'on aperçoit ci-dessus. «J'ai voulu faire revivre une époque, qui en était une d'effervescence. J'ai tellement de souvenirs extraordinaires ici, a affirmé le diplômé de droit de 1967. À l'époque, j'ai failli me faire mettre dehors pour avoir emmené un permis d'alcool sur le campus!»

Venus de près et de loin

Des anciens diplômés de partout au Québec et même d'autres pays s'étaient donné rendez-vous sur le campus. «Je n'ai pas remis les pieds à l'Université depuis que j'ai obtenu mon diplôme en administration en 1974, a affirmé Robert Pilote, de Québec. J'ai donc décidé de venir fêter mes 30 ans de diplômé.» Jean-Jacques Seneze participait au brunch de dimanche, dans la cafétéria centrale qui avait pris des allures de grand restaurant avec nappes blanches et orchestre jazz. Il était venu d'aussi loin que de France pour participer aux Retrouvailles. «J'ai plein d'amis encore à l'Université, alors j'ai décidé de combiner Retrouvailles et voyage aux États-Unis, a indiqué le diplômé en génie électrique de 1973. L'organisation est super et j'ai revu plusieurs anciens camarades.»

800 convives fêtent et dansent

Le gymnase du Centre sportif a vibré samedi soir au son de voix et de rires de plus de 800 diplômés de génie, d'administration et de commerce, sous le thème Les plus belles années de ma vie. Pendant le souper, une présentation sur écrans géants a rappelé quelques événements mémorables, à l'Université mais aussi dans certains bars de la rue Wellington... Les gens ont même été invités à rappeler leurs souvenirs au micro. Puis place au disco. «Quand on a vu qu'on avait l'occasion de faire un party comme en 1974, on n'a pas hésité! a lancé Alain Philibert, diplômé de génie. Et ça valait la peine pour revoir ses amis. On s'est trouvé drôle; on a changé!»


Dans le cadre des Grandes Retrouvailles, le club de football Vert & Or
a affronté dans un match hors-concours les Stingers de Concordia.
Un peu plus de 3000 spectateurs, dont plusieurs anciens,
ont assisté au match que les Sherbrookois ont remporté 23-16.

Photos : Stéphanie Raymond et Martin Blache

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