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Liaison région, 16 juin 2005
Michel Montpetit président
du jury
des Phénix de l'environnement
Michel Montpetit a accepté de présider le
jury de la 8e remise
des prix Phénix de l'environnement, qui s'est déroulée le 9 juin devant plus
de 1400 personnes réunies à la Place des arts. Ces prix visent à souligner
la contribution d'individus et d'organismes s'étant illustrés pour la
défense et la promotion de l'environnement.
«C'est une belle occasion de
souligner la participation des citoyens et des organisations dans le domaine
de l'environnement», affirme Michel Montpetit. Lors de la soirée, le jury a
décerné 13 prix dans six catégories.
Implication
continue
Ce n'est pas par hasard que
Michel Montpetit s'est retrouvé à la tête du jury de cette remise
provinciale de prix. Directeur du Centre universitaire de formation en
environnement de l'Université de Sherbrooke, il siège également à plusieurs
comités portant sur l'environnement, et ce tant à l'échelle municipale et
provinciale qu'internationale. «Tous les professionnels du Centre ont le
mandat de s'impliquer, ce qui permet d'exercer un certain jeu d'influence
dans le domaine au Québec», explique-t-il.
C'est ainsi qu'il se retrouve
lui-même membre du Réseau interaméricain de la formation en gestion de
l'environnement, vice-président à l'environnement de la Fondation québécoise
en environnement, directeur du comité d'environnement de la Cité des
rivières, membre du comité de développement durable de la Ville de
Sherbrooke, vice-président de Charmes et membre du comité de l'Université de
Sherbrooke en environnement et développement durable. De quoi garder un
agenda bien rempli!
À la tête
d'un géant
En tant que directeur du Centre
universitaire de formation en environnement (CUFE), Michel Montpetit tient
les rennes d'un géant reconnu comme leader en formation de 2e cycle
dans le domaine au Québec. En effet, le CUFE offre des formations créditées
partout en province : maîtrise en environnement, diplôme de gestion de
l'environnement et programmes de formation continue. En plus, le CUFE
propose aux entreprises des formations répondant à leurs besoins précis et
données à même leurs locaux. «Le Centre compte présentement plus de 400
étudiantes et étudiantes de 2e cycle,
et le taux de placement des finissants de la maîtrise frise les 98 %,
explique Michel Montpetit. Depuis deux ans, le nombre d'inscriptions ne
cesse d'augmenter, sans toutefois faire diminuer le taux de placement de nos
étudiants.»
Ces résultats s'expliquent en
partie par le fait que de plus en plus de types d'entreprises et
d'organisations s'intéressent à la gestion de l'environnement et du
développement durable et que le CUFE offre des formations développées selon
une approche pédagogique par compétences. La formation par compétences
suppose l'application et l'intégration des acquis dans des situations
complexes de pratique professionnelle. Cela permet aux étudiantes et
étudiants d'acquérir les connaissances indispensables au domaine et de
développer une capacité à les utiliser en contexte réel de pratique
professionnelle. «Nous nous préoccupons fortement de l'aspect social de
l'environnement et, en ce sens, nous tenons à accentuer notre participation
auprès de la population dans ce domaine, souligne Michel Montpetit. Nous
souhaitons créer une synergie entre les besoins du public et la formation
que nous offrons.»
Par exemple, cet hiver, des
étudiants ont participé à plusieurs projets dans des domaines très variés :
pour le vérificateur général du Québec, ils ont analysé les enjeux du
développement durable au Québec; pour la Ville de Magog, ils ont analysé la
pertinence de prendre en charge la gestion des matières résiduelles et
recyclées provenant des secteurs institutionnel et commercial; pour la Ville
de Sherbrooke, ils ont développé un programme d'information, de
sensibilisation et d'éducation sur les matières résiduelles destiné aux
visiteurs du centre de tri.
Le CUFE peut offrir le soutien
pour le développement en environnement à tous genres d'entreprises puisque
ses étudiantes et étudiants proviennent de 70 disciplines différentes, dont
administration, chimie, droit, économie et politique.
Une vision
d'avenir
En 1974, alors qu'était formée
la première cohorte de la maîtrise en environnement de l'Université de
Sherbrooke, les étudiantes et étudiants provenaient tous du domaine des
sciences ou du génie. À présent, il arrivent de tous les champs d'études.
D'ici deux à cinq ans, le CUFE pourrait offrir une maîtrise internationale
en environnement proposant une formation sur trois continents. «Nous avons
déjà établi une entente de collaboration avec des universités d'Europe et
d'Amérique latine, soutient-il. Nous développons présentement des contacts
avec des institutions d'Afrique afin de partager notre expertise en
environnement.»
La notoriété déjà forte de
l'Université de Sherbrooke en matière de formation en environnement devrait
s'accentuer d'ici quelques années. Comme ce sont déjà 70 % des étudiantes et
étudiants québécois en environnement qui choisissent l'institution
sherbrookoise, il est fort probable que des lauréats de prix Phénix soient
passés, à un moment ou à un autre, par le Centre universitaire de formation
en environnement que dirige Michel Montpetit.
E. S.
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Michel Montpetit est directeur du Centre universitaire de formation
en environnement de l'Université de Sherbrooke.
Photo : Martin Blache |