Liaison, 22 janvier 2004
Service des technologies de l'information
Soutien accru à l'enseignement et à la recherche
JULES CHASSÉ
Collaboration spéciale
Le 16 décembre, le Conseil d'administration a approuvé un nouvel énoncé
de Mission, mandat, structure pour le Service des technologies de
l'information (STI). Les transformations apportées soulignent davantage le
soutien offert aux facultés par la création d'une section Soutien aux
projets facultaires et d'une division regroupant l'équipe du Centre de
calcul scientifique. «Globalement, affirme le vice-recteur aux ressources
informationnelles, Martin Buteau, trois orientations majeures ont guidé
notre démarche de restructuration du STI, à savoir : renforcer les
services dédiés à l'enseignement et à la recherche, améliorer l'approche
clientèle et donner suite au diagnostic organisationnel réalisé à
l'automne 2003.»
La nouvelle section Soutien aux projets facultaires aura pour mission
la valorisation des fonctions dédiées à l'enseignement et à la recherche.
Elle aura la responsabilité d'offrir un soutien technologique aux projets
pédagogiques à portée institutionnelle ou facultaire et d'agir comme
centre de ressources pour les facultés. Plus particulièrement, cette
équipe agira comme interface avec les différents intervenants impliqués
dans le soutien technologique ou gérera des mandats spécifiques à
caractère technologique dans la réalisation de projets d'intégration des
technologies de l'information et des communications (TIC).
Le Centre de calcul scientifique (CCS) devient quant à lui une nouvelle
division du STI assurant, comme son nom l'indique, la gestion des
infrastructures technologiques liées au calcul scientifique et offrant aux
groupes de recherche des services-conseils, de l'assistance dans la
préparation des demandes de subvention requérant des logiciels et du
matériel informatique et une veille technologique dans les domaines
d'intérêt.
Une initiative unique
Pour le vice-recteur à la recherche, Edwin Bourget : «L'existence du
Centre de calcul scientifique représente une fois de plus une initiative
unique de l'Université de Sherbrooke dans le domaine de la recherche
puisque cette entité rassemble en un seul groupe un noyau permanent de
quelques experts techniques, financé par l'Université, et une équipe
«volante», plus imposante, composée de personnes embauchées par les
professeures et professeurs ainsi que des stagiaires universitaires et
collégiaux.»
«La richesse d'un tel regroupement de personnel technique, poursuit le
vice-recteur, est manifeste : les professeures et professeurs peuvent
dorénavant avoir accès à une expertise variée qu'on ne retrouve évidemment
pas chez une seule personne ou chez quelques-unes. Même si sa taille
actuelle relève davantage d'une section, le CCS est positionné au niveau
d'une division pour refléter son importance dans le soutien à la mission
de l'Université et pour montrer la volonté de le faire grandir à la mesure
de l'évolution croissante de la recherche.»
Mieux répondre aux besoins
La réflexion entourant le mandat et la structure du STI a mobilisé
toutes les équipes du Service. Pour le vice-recteur Martin Buteau : «La
démarche de restructuration a été réussie parce que tous les gens du STI
avaient à cœur de bien repositionner leur service afin de mieux répondre
aux besoins de la communauté universitaire et de mieux coordonner leurs
actions à la suite des changements nombreux vécus ces dernières années.»
L'essentiel des ressources du STI est donc maintenant regroupé autour
de quatre divisions. Mis à part le CCS, les trois autres divisions
traduisent les ajustements organisationnels et opérationnels nécessaires
au bon fonctionnement du Service, en considération notamment des nouvelles
responsabilités confiées depuis 1997 et de la nécessité de revoir
l'encadrement du personnel suite à l'ajout d'une vingtaine de postes ces
dernières années.
Quatre organes de consultation sont aussi créés, dont trois en lien
avec les clientèles desservies : comité d'orientation académique, comité
d'orientation administratif, comité d'orientation du CCS. Un comité de
coordination propre au Service a pour objectif de mieux combiner le
fonctionnement des diverses équipes et des projets interéquipes.
L'origine de ces changements
Cette démarche de restructuration découle des différents
changements organisationnels induits par l'évolution des responsabilités
qui ont été confiées au Service depuis sa constitution en février 1997, et
par les transformations résultant de la hausse marquée de son effectif.
D'abord, en juin 2000, il a été convenu que les facultés assumeraient
elles-mêmes le soutien de premier niveau (services généraux reliés aux
postes de travail, aux réseaux et serveurs) et que le personnel y étant
affecté demeurerait sous leur juridiction, alors que le personnel du STI
prendrait en charge le soutien de deuxième niveau (expertise-conseil au
personnel responsable du premier niveau et services spécialisés dans
l'installation des serveurs et réseaux). En complément, en juin 2001, le
STI mettait en oeuvre un soutien de premier et de deuxième niveau pour les
services n'ayant pas de personnel en informatique.
Ensuite, sous l'impulsion des initiatives visant l'intégration des TIC
dans toutes les sphères d'activité de l'Université, des responsabilités
nouvelles se sont progressivement ajoutées, notamment au plan de la
gestion des télécommunications, de la mise sur pied de services
institutionnels (courrier électronique, listes de distribution,
hébergement de sites Internet, etc.), du développement des applications
académiques et administratives, du soutien technologique à l'enseignement
et à la recherche ainsi que de la sécurité informatique.
En corollaire à l'accélération de la présence des TIC dans les
activités universitaires, un nombre important de personnes spécialisées en
ce domaine ont été embauchées dans les facultés et services,
particulièrement au cours des cinq dernières années. Au Service des
technologies de l'information, quelque 25 personnes se sont ajoutées à
l'effectif pour répondre à l'accroissement des activités et à l'ajout de
nouveaux services, y compris notamment au Campus de Longueuil, au
Carrefour de l'information et au CCS.
Retour à la une
|