Liaison, le journal de l'Université de Sherbrooke, 31 octobre 2002

 

Taux de placement de 95,6 % des diplômées et diplômés de 2000 - Taux de concordance travail-études de 91,8 %
Étudier à l’UdeS, c’est payant!

Charles Vincent

Presque tous les indicateurs relatifs à l’insertion professionnelle des étudiantes et étudiants de l’Université de Sherbrooke sont à la hausse depuis 4 ans. Les diplômées et diplômés sont de plus en plus nombreux à s’intégrer au marché du travail, leur emploi est davantage en lien avec leurs études et leur salaire, sans cesse croissant. C’est ce que révèle la dernière Relance menée auprès des diplômées et diplômés de 1er et 2e cycles de l’année 2000.

L’enquête nous apprend que pour 95,6 % des bachelières et bacheliers disponibles au travail, l’obtention d’un diplôme leur a permis de décrocher un emploi dans les deux ans suivant la fin de leurs études. Dans 86,6 % des cas, il s’agit d’un emploi à temps plein. De plus, pour 91,8 % de ces diplômées et diplômés, cet emploi correspond au domaine dans lequel ils ont étudié. Même le salaire est à la hausse. Alors qu’au début des années 1990, à peine 9 % des répondants gagnaient plus 42 000 $ par année, il s’en trouve aujourd’hui 30,6 % qui gagnent plus de 45 000 $.

Notons par ailleurs que si le nombre de répondants de sexe féminin allait en augmentant, il a subi une légère baisse au cours des trois ou quatre dernières années: en 1998, 61,6 % des répondants au 1er cycle étaient des femmes, ce taux est ramené à 56,3 % des répondants en 2002. Aussi, l’étude a dégagé une autre donnée à la baisse : le nombre de personnes qui poursuivent d’autres études après l’obtention de leur diplôme de 1er cycle amorce une tendance à la baisse pour la première fois, passant de 19,6 % en 1998 à 17,1 % en 2002.

En ce qui concerne les étudiantes et étudiants ayant complété une maîtrise, les nouvelles sont aussi bonnes, sinon meilleures. L’étude révèle que 97,2 % des diplômées et diplômés de 2e cycle de la cohorte 2000 disponibles au travail, (qui ne sont ni aux études ni inactifs professionnellement) s’étaient trouvé un emploi en avril 2002. Parmi ces emplois, 89,7 % sont des emplois à temps plein et 80,9 %, des emplois permanents. Par ailleurs, 53,4 % des répondants gagnent plus de 49 000 $ par année. Il faut cependant noter que 40,6 % des diplômés étaient déjà sur le marché du travail avant d’entreprendre des études de 2e cycle et qu’un répondant sur deux était âgé de plus de 30 ans au 30 avril 2002.

Mentionnons également que les diplômées et diplômés de 2e cycle sont moins nombreux que par le passé à poursuivre des études après l’obtention de leur diplôme (4,6 % des personnes poursuivent des études comparativement à 11,8 % en 1996). Autre fait digne de mention, il semble que pour la majorité des personnes ayant un emploi à temps plein, les études de deuxième cycle aient constitué une forme de perfectionnement professionnel plutôt qu’un tremplin pour accéder au marché du travail puisqu’une personne sur deux réintègre l’emploi occupé avant (ou pendant) les études de 2e cycle.

L’enquête est menée tous les deux ans par le Service de psychologie et d’orientation de l’Université, en collaboration avec le vice-rectorat à l’enseignement. Elle vise à décrire la situation professionnelle des diplômées et des diplômés de l’Université de Sherbrooke deux ans après la fin de leurs études. La dernière enquête a été menée en avril 2002 auprès de 2858 personnes. De ce nombre, 1639 ont répondu aux questions, soit 57 %. Environ, les trois quarts de ces personnes avaient obtenu un baccalauréat et l’autre quart, une maîtrise. Les résultats détaillés et les explications méthodologiques sont disponibles sur Internet, à l’adresse www.Usherbrooke.ca/sve/psyor/. On peut également se procurer une copie papier au coût de 18,95 $, au Service de psychologie et d’orientation.